Le musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion,
également
est un musée de site bilingue présentant la guerre franco-allemande de 1870 et ses conséquences, notamment l'annexion de l'Alsace et de la Moselle de 1871 à 1919.
À proximité des monuments et champs de bataille d'août 1870, le musée est un élément essentiel de compréhension de cette période.
Casque du 3e régiment de dragons
Le 3e régiment de dragons (ou3e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment de Bourbon dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime.
Sa devise est " Ardet et Audet " (il brûle et il ose) depuis 1761 à la suite de l'incorporation du régiment de Noé (ex Clermont-Tonnerre).
Le 3e Régiment de Dragons lors de la guerre franco-allemande de 1870 participe à la bataille de Rezonville le 16 août 1870 où, entraîné par le général Legrand, il culbute au cri de " Vive la France " le 13e Régiment de Dragons Prussien. Il est tué à Rezonville en août 1870 d'un coup de sabre à l’épigastre.
Frédéric Legrand, chef d'escadron. Aquarelle d'Auguste Raffet vers 1840.
Trompette de cavalerie prussienne
Instrument d'ordonnance utilisé principalement dans le corps d'armée, plus rarement dans les fanfares municipales. Elle a l'apparence d'une trompette, mais dépourvue de pistons.
La trompette était le porte-voix de la cavalerie.
Dans l’ordre de bataille, le colonel avait toujours à son côté un brigadier-trompette prêt à traduire son commandement par une phrase sonore bien connue de tous ;
Celle-ci était reprise par huit trompettes groupés, placé sous le commandement d’un adjudant, ensemble suffisamment puissant pour que tout le régiment puisse percevoir la sonnerie.
De cette façon, le colonel pouvait commander " la charge, à cheval, en marche ". Plus exactement, les trompettes ne se substituaient pas à l’ordre verbal, mais le précédaient ou le suivaient immédiatement, la phase sonore amplifiant en langage musical ce qui était énoncé en langage verbal.