Le Surcouf, sous-marin de croisière (1924-1942)
Ce bâtiment fut lancé discrètement à Cherbourg, le 18 novembre 1929, sous le nom de Surcouf. Il effectua sa première plongée statique le 10
juillet 1931.
Ce croiseur corsaire sous-marin déplaçait 3 300 tonnes en surface, 4 300 en plongée. Il avait bien une tourelle étanche contenant deux pièces de 203 mm, type croiseur de surface de 10 000 tonnes.
Ces pièces étaient approvisionnées à six cents obus de 120 kilos et le poste de télémétrie et direction de tir permettait de les utiliser jusqu’à douze kilomètres.
Il possédait, en outre, quatre tubes lance-torpilles de 550 mm orientés vers l’avant et deux groupes de trois tubes lance-torpilles orientables, encastrés dans le pont arrière, le tube central
étant du calibre de 550 mm et les latéraux de 400 mm, le tout alimenté par un stock de quatorze torpilles de 550 mm et huit torpilles de 400 mm.
On sait qu’il joua le rôle de croiseur d’escorte anti-corsaire, dans les convois transatlantiques en 1939, puis, qu’étant en grand carénage à Brest, il réussit, péniblement, à rallier Plymouth en
juin 1940. Incorporé dans les Forces Navales Françaises Libres et affecté au Pacifique, il se dirigeait, feux masqués, vers le canal de Panama, lorsque dans la nuit du 18 au 19 février 1942, il
fut abordé, à soixante-quinze milles au nord-est de Colon, par le cargo américain Thomson-Lykes et coula, corps et biens.
Maquette au 1/50e, bois, laiton, acier