Linteau au deux aigles (Ermitage Saint-Pétersbourg)

Saint-Pétersbourg

est un port de Russie sur la Baltique.

Capitale impériale pendant 2 siècles, la ville fut fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand , immortalisé par la célèbre statue du Cavalier de bronze.

Demeurée le centre culturel de la Russie, la ville compte des établissements tels le théâtre Mariinsky, temple de l'opéra et de la danse, et le musée Russe, avec sa collection d'œuvres d'art russes, des icônes orthodoxes aux tableaux signés Kandinsky.

(en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj)

est un musée situé à Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva.

Fondé en 1764, c'est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de soixante mille pièces dans près de mille salles tandis que près de trois millions d’objets sont conservés dans les réserves).

Linteau au deux aigles

L'oiseau impérial à deux têtes regardant simultanément vers l'est et vers l'ouest a été le blason officiel de la Russie pendant des siècles, avec une pause pendant l'ère soviétique uniquement. L'emblème, cependant, est beaucoup plus ancien que le pays, et possède des racines datant d'anciennes civilisations.

L’aigle à deux têtes symbolise l’union et la sagesse complète. La tête de gauche représente le progrès, tandis que la tête de droite signifie l’ordre.

Dans la franc-maçonnerie, l’aigle bicéphale symbolise la sagesse, l’audace, la recherche et l’ingéniosité.

Il servirait également à contempler la lumière éblouissante de la vérité sans craindre que la connaissance n’inspire les médiocres, car l’aigle est capable de regarder directement le soleil sans se blesser ni cligner des yeux.

L’aigle à deux têtes ou aigle bicéphale

est un symbole qu'on retrouve en héraldique et en vexillologie.

Les plus anciennes représentations d'aigle à deux têtes sont présentes en Asie Mineure chez les Hittites, peuple indo-européen dont l'histoire commence 2 000 ans avant J.C.

L’aigle romaine, symbole par excellence des légions ayant défendu le limes, devient bicéphale bien après la division de l'Empire romain, dans l’héraldique byzantine qui l’adopte avec la dynastie macédonienne des Paléologue (X^e siècle) et dans l’héraldique du Saint-Empire romain germanique (1368) qui lui aussi revendique l’héritage de l’Empire romain : elle est ainsi présente à l’Est comme à l’Ouest de l’Europe.

Lustres et autre linteau

L’aigle à deux têtes dans un parc