Jacob Backer, Granida et Daifilo (Ermitage Saint-Pétersbourg)

Saint-Pétersbourg

est un port de Russie sur la Baltique.

Capitale impériale pendant 2 siècles, la ville fut fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand , immortalisé par la célèbre statue du Cavalier de bronze.

Demeurée le centre culturel de la Russie, la ville compte des établissements tels le théâtre Mariinsky, temple de l'opéra et de la danse, et le musée Russe, avec sa collection d'œuvres d'art russes, des icônes orthodoxes aux tableaux signés Kandinsky.

(en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj)

est un musée situé à Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva.

Fondé en 1764, c'est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de soixante mille pièces dans près de mille salles tandis que près de trois millions d’objets sont conservés dans les réserves).

Granida et Daifilo

La princesse Granida s'est perdue au cours d'une partie de chasse; elle rencontre Daifilo qui en tombe amoureux et oublie aussitôt Dorilea. Granida, pour sa part n'est pas insensible à la courtoisie du jeune berger.
Pour se rapprocher de Granida, Daifilo entre au service de Tisiphernes qui convoite la main de la princesse. Ostrobas, grossier prince parthe exige d’épouser la princesse. Un duel doit avoir lieu entre les deux prétendants. Daifilo propose de remplacer Tisiphernes pour ce duel et tue Ostrobas.
Granida de plus en plus amoureuse de Daifilo malgré leur différence de classe sociale, est devenue la fiancée officielle de Tisiphernes, elle décide de disparaître et sa nourrice fait croire que Minerve en personne est venue l'enlever.
Tisiphernes, désemparé, décide de mener une vie errante.
Artabanus, confident d'Ostrobas, rencontre un jour les deux amoureux et il est sur le point de les tuer quand surgit Tisiphernes qui le met hors d'état de nuire.

Tisiphernes, ému par le grand amour qui unit ces deux êtres que tout sépare, leur accorde le pardon et le roi accepte Daifilo comme gendre, ainsi le mariage peut avoir lieu.
Pieter Corneliszoon Hooft (1605)

Référence

Jacob Adriaensz Backer

(Harlingen, entre le 27 août et le 31 décembre 1608 – Amsterdam, 27 août 1651)

est un peintre et dessinateur néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d’or, auteur surtout de portraits et de tableaux à sujets biblique, mythologique ou littéraire. Doué d’une grande rapidité d’exécution – il réalisa quelque cent quarante peintures en l’espace de vingt ans –, il n’en était pas moins habile en particulier dans le rendu des plis et d’étoffe précieuses, ainsi que dans la représentation du corps humain – ses études de mains et de pieds et ses dessins de nus masculins et féminins témoignent de sa maîtrise dans ce domaine.

Autoportrait de Jacob Adriaensz Backer, 1638

Le style de Backer est caractérisé par la retenue, une couche de peinture lisse et mince, presque transparente, et une facture ornementale. Son traitement de la lumière est le plus souvent moins diffus que chez Rembrandt, dont cependant il s’inspira visiblement.

Durant les années 1640, Backer semble avoir emprunté à Bartholomeus Van der Helst les tons clairs et frais, mais ses dernières œuvres témoignent encore de l’influence de Rembrandt.

Dans les œuvres de Backer, les paysages sont la plupart du temps absents, au mieux ils sont suggérés par un élément – comme un arbre, un bâtiment – traité de façon relâchée et placé sur un fond relativement uni.