Alcobaça
est une municipalité du Portugal, du district de Leiria située dans le sous-région de l'Ouest, dans la province de l'Estremadura, et la région Centre.
Alcobaça est située dans les vallées des fleuves Alcoa et Baça, qui selon certains écrivains lui donnèrent leurs noms. Selon d'autres interprétations c'est la dénomination de cette ville d'origine arabe qui a été divisée pour baptiser ces deux fleuves.
Blason de Alcobaça
De gueules, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, et à la tour crénelée d'or et ouverte d'une porte et de quatre fenêtres de sable, posée sur une mer d'argent mouvant de la pointe à deux faces ondées d'azur, la tour accompagnée à dextre et à senestre de deux croissants d'or les pointes tournées vers le chef.
Le monastère de Santa Maria d'Alcobaça
au nord de Lisbonne, Portugal,
fut fondé au XIIe siècle par le roi Alphonse Ier.
Par l'ampleur de ses dimensions, la clarté du parti architectural, la beauté du matériau et le soin apporté à l'exécution, il est considéré comme un chef-d'œuvre de l'art gothique cistercien.
Les vertus
Façade de l'église Santa Maria d'Alcobaça
La Force, la Prudence, la Justice, la Tempérance
Les vertus sont représentées avec des attributs symboliques :
- pour la prudence : miroir et serpent
- pour la tempérance : deux récipients avec l’eau passant de l’un à l’autre
- pour la force : glaive (là : un obus)
- pour la justice : glaive et balance
La Force
est traditionnellement rangée parmi les vertus cardinales ou principales qui correspondent en réalité à des faisceaux de vertus, attitudes fondamentales de l'âme en face de la vie.
La Prudence
Vertu qui fait connaître et pratiquer ce qui convient dans la conduite de la vie.
La prudence (en grec phronêsis, puis en latin prudentia) est un concept de la philosophie grecque qui a trouvé sa définition théorique la plus aboutie dans la philosophie d'Aristote.
La phronêsis est ensuite devenue un concept central de la philosophie morale et politique, et la première des quatre vertus cardinales chez les Chrétiens.
La justice
est une vertu dite « cardinale » (du latin cardo qui signifie « gond ») parce que nombre d'autres vertus lui sont rattachées, comme par exemple les vertus de religion, piété et obéissance.
Mais, alors que les trois autres vertus cardinales de prudence, force et tempérance et leurs vertus annexes ne perfectionnent l'homme que dans ce qui le concerne personnellement, la vertu de justice a pour fonction propre d'ordonner l'homme en ce qui est relatif à autrui.
La justice a pour objet le droit, jus, qui, en ce qu'il est constitué par son rapport avec autrui, existe indépendamment de la personne qui pratique la justice.
La tempérance
La tempérance est définie comme modération ou retenue de soi-même volontaire.
Elle est typiquement décrite en fonction de ce qu'un individu se retient de faire. Ceci inclut la retenue de représailles comme désir de paix et de pardon, retenue d'arrogance comme forme d'humilité et de modestie ainsi que la retenue d'excès comme forme de prudence, de calme et de contrôle de soi.