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Saint-Malo

est une commune située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine.

C'est le principal port de la côte nord de Bretagne. Le secteur touristique y est également très développé.

La Cité historique a d'abord été construite sur une île rocheuse située entre la pointe du Naye au sud et les prairies de Cézembre, devenue une presqu'île - légende le présentant comme la conséquence du raz-de-marée de 709, le rocher sert donc de fondation. Les murs de construction traditionnelle en moellons en suivront par la suite le tracé.

 

Blason de la ville de Saint-Malo,

redessiné en 1949 par Robert Louis, artiste héraldiste français (Douai, 20 février 1902-Vincennes, 22 septembre 19651)

 

De gueules à une herse d'or mouvante de la pointe, surmontée d'une hermine passante d'argent, la pointe de la queue de sable, accolée d'or et écharpée d'hermine.

Statue de Surcouf

(1773-1827)

par Alfred Caravanniez , sculpteur français né à 9 octobre 1855 à Saint-Nazaire, mort en 1915 à Paris. 

Robert Surcouf, Saint-Malo

 Alfred Caravanniez s'est inspiré de l'iconographie très abondante du corsaire : " le cheveu au vent, le torse campé droit sur les jambes, raidies par l'abordage ".

 Surcouf " étend le bras droit vers la haute mer, et dans un geste de conquête montre l'Angleterre ".

Le personnage tient son sabre dans la main gauche. Une ancre placée à ses pieds rappelle que le héros a été un marin.

Robert Surcouf, Saint-Malo
Robert Surcouf, Saint-Malo

Robert Surcouf

est né en décembre 1773 à Saint-Malo.

Originaire de La Hague, il compte plusieurs corsaires parmi ses ancêtres. Pourtant ce n'est pas à la mer qu'on le destine, il reçoit la tonsure et entre au séminaire. Mais au petit Robert de 13 ans on n'impose pas sa volonté : après les avoir passablement bousculés, il quitte les prètres chargés de son éducation et décide de rejoindre des maîtres autrement robustes : les bateaux.

A 15 ans, il se porte volontaire pour le commerce avec les Indes, à 18 il est déjà lieutenant mais préfère quitter la Marine de guerre, sans doute désireux de se retrouver seul maître à bord. Ce n'est pas une période très favorable pour la course la Convention veut l'interdire, les équipages sont difficiles à recruter, les armateurs manquent et l'Etat ne donne plus d'argent pour financer la construction des bâtiments. Pourtant, avec toute la violence et la générosité de son caractère. Surcouf se lance dans l'aventure avant même d'avoir pu obtenir une lettre de marque, ce qui lui vaut la confiscation de ses premières prises. Un jour il ordonne même à son équipage de jeter par dessus bord des barils d'or préférant perdre sa part plutôt que d'en donner la moitié au fisc, ce faiseur de chicanes. Bien que fructueux, ses voyages sont aussi périlleux et nombreux. En 1801, il se fixe à Saint Malo, se marie et gère sa coquette fortune. Il a la passion de la mer et de l'aventure mais n'en est pas l'esclave. Il reste six ans à terre, et ce bien que Napoléon vienne en personne lui proposer, en 1803, une commission de capitaine de vaisseau et le commandement d'une escadre. Surcouf refuse parce qu'on ne lui accorde pas l'indépendance de manoeuvre totale qu'il réclame. Il ne manque pas cette occasion de faire devant le futur empereur un fervent plaidoyer en faveur de la course, arme bien plus efficace qu'une flotte armée dans la guerre contre l'Angleterre qui. selon lui, doit être économique. Il semble que Napoléon l'ait entendu puisqu'il choisira en 1805 la formule du blocus et ne fera rien contre la course en dehors de quelques déclarations humanitaires de circonstance.

Après un repos de six ans, Surcouf se fait construire un trois mâts, Le Revenant et reprend la mer. Il semble un peu assagi. mais reste impétueux, ignorant la contrainte, qu'il suive le mouvement de son coeur en laissant vie sauve et liberté à un négrier pris sans autorisation, ou qu'il se laisse emporter et affronte le gouverneur d'lle de France en débarquant de force des passagers qu'on voulait lui imposer. De retour à terre. il s'installe définitivement à Saint-Malo, pourvu d'une solide fortune et d'un titre de baron.

Il meurt le 8 juillet 1827. C'est par mer, entouré de plus de cinquante canots, qu'il gagne le cimetière de la ville.

(D'après : L'agenda Marine 1997, Edition Coeur de France 29, rue de Versailles 78150 Le Chesnay)

Robert Surcouf, Saint-Malo
Tag(s) : #Côtes d'Armor
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