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Caen

est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.

 

545px-Blason ville fr Caen (Calvados) (Orn ext) svg

 De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. 

Devise de la ville de Caen : 

 Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.

Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,

le musée des Beaux-Arts de Caen

compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIsiècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.

Les esclaves des fureurs de l'Amour, d'après Frans II Franken
Les esclaves des fureurs de l'Amour, d'après Frans II Franken
Les esclaves des fureurs de l'Amour, d'après Frans II Franken

Frans II le Jeune

(Anvers 1581 – id. 1641).

Fils de Frans I, il est le peintre le plus renommé de la dynastie des Francken.

Il devint franc maître en 1605, puis doyen en 1614 et excella dans les genres les plus divers, se spécialisant dans la peinture de tableaux de petits et moyens formats (le Cabinet d'amateur de Sébastien Leerse, musée d'Anvers), qu'il étoffa souvent de scènes bibliques, mythologiques et historiques aux nombreux personnages : Achille reconnu par Ulysse, Un prince visitant le trésor d'une église (1633, Louvre), le Festin chez le bourgmestre Rockox (Munich, Alte Pin.), Histoire de Crésus et Solon (Bruxelles, M. R. B. A.).

Travaillant au début sous l'influence de son père, il acquit très vite un style personnel, caractérisé par la souplesse de la composition, le brio de l'exécution, la richesse chaleureuse du coloris et l'élégance gracile des formes. Il excelle dans les petites grisailles, parfois disposées tout autour d'une scène principale colorée pour représenter des épisodes secondaires. On le reconnaît facilement à sa manière très particulière d'exécuter les yeux de ses personnages par des points noirs, dans de fins visages : le Fils prodigue (musée de Karlsruhe, 1633, Louvre), le Triomphe d'Amphitrite (Sarasota, Ringling Museum), Sabbat de sorcières, la Crucifixion (Vienne, K. M.), le Repas du roi Midas (Brunswick, Herzog Anton Ulrich-Museum), Allégorie de la Fortune (Compiègne), les Israélites passant la mer Rouge (1621, Hambourg, Kunsthalle), ensemble de 15 œuvres au Prado — dont une série de 12 tableaux de l'Histoire de l'Ancien Testament —, Étéocle et Polynice, Miracle au tombeau de saint Bruno, les [OE]uvres de miséricorde. Triptyque des Quatre couronnés (1624, musée d'Anvers).

Jusqu'en 1616, date de la mort de son père, il signa " De Jon F. Franck " ou " De Jonge Frans Francken ", puis, après 1628 environ, alors que son fils Frans III se mettait à peindre, il reprit la signature de son père : " De Oude Frans Francken ".

 
Référence >>> Francken
Tag(s) : #Musée des Beaux-Arts de Caen
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