Sainte Barbe
vivait au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie Mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie. Son père, un riche païen du nom de Dioscore, pour la protéger des assauts de prétendants trop entreprenants, l'enferma dans une tour. Au retour d'un voyage, sa fille lui apprit qu'elle s’était convertie au Christianisme durant son absence. Furieux, le père mit le feu à la tour mais Barbe réussit à s'enfuir et se réfugia dans les rochers des environs. Par malheur, un berger découvrit la cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna alors devant le gouverneur romain de la province qui la condamna à d'affreux supplices. Comme la pieuse jeune fille continuait à invoquer le Christ, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Dioscore obéit et fut aussitôt châtié par le Ciel. La foudre le tua sur place.
Depuis ce jour, Sainte-Barbe protège contre la foudre et la mort subite. Elle est la patronne des mineurs mais aussi des pompiers, des artificiers, des artilleurs et des carriers qui utilisent des explosifs pour entamer la roche. Dans le Forez, on inscrit son nom sur les cloches et on les fait sonnerpour qu’elle éloigne la foudre. Elle donna aussi son nom aux cales des navires où la poudre et les munitions étaient gardées.