La Gendarmerie nationale
est l'héritière d'un corps de militaires chargés de l'ordre public.
Ce corps, créé en 1337, était placé sous les ordres du connétable de France, puis après la suppression de cet office en 1626, des maréchaux de France. Il portait donc le nom de connétablie, puis de maréchaussée.
En 1536 l'édit de Paris précisa ses missions, notamment la surveillance des grands chemins. Les membres de la maréchaussée portaient le titre de prévôt des maréchaux et étaient organisés en brigades (4 à 5 hommes tous les 15 à 20 km) à partir de 1720.
Le terme de gendarmerie vient de gens d'arme, synonyme d’homme d'armes et qui désigne à la fin du Moyen Age et au début de l'époque moderne la cavalerie lourde. Avec le déclin de la cavalerie, la Gendarmerie de France devint un corps de l'armée assimilé à la maison militaire du roi.
En 1720 la maréchaussée fut symboliquement placée sous l'autorité administrative de la gendarmerie de France, ce qui explique que le 16 juillet 1791, elle fut renommée Gendarmerie nationale.
La loi du 16 février 1791 marque la véritable naissance de la gendarmerie telle que nous la connaissons actuellement. La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) précise que
le corps de la Gendarmerie nationale est une force instituée pour assurer dans l'intérieur de la République le maintien de l'ordre et l'exécution des lois.
Habit d'officier de la Gendarmerie française
Vers 1780
Forte épée de la Gendarmerie française
Vers 1700