Barry
Flanagan
(1941-2009),
né à Prestatyn, au pays de Galles,
a fait une partie de ses études à la Saint Martin’s School of Art de Londres, sous la houlette d’Anthony Caro.
British des pieds à la tête, il ressemblait à ses sculptures.
Au début des années 80, il s’était orienté vers une surprenante figuration animalière: chiens, chevaux, éléphants et, surtout, lièvres.
C'était pour des raisons personnelles qu’il avait choisi «le camp du lièvre. C'est celui qui m’attire le plus, il a des choses à dire qui m’intéressent!». Il les faisait danser,
serrer les mains, battre le tambour, réfléchir, le tout en bronze.
En 1982, Barry Flanagan avait représenté la Grande-Bretagne à la Biennale de Venise et exposé un lièvre de 2,50 mètres de long à la Documenta VII de Kassel. Dans les
années 1980, ses sculptures avaient investi les plus grands musées: à Londres, Tokyo, New York, Paris...
En 1987, l’artiste s’était installé à Ibiza pour, avait-il déclaré, débuter une nouvelle vie.