Amiens
est la préfecture de la région de Picardie, département de la Somme et chef-lieu de canton.
Commune la plus peuplée de la région, Amiens était en 2008 la vingt-huitième ville de France.
Surnommée la petite Venise du Nord en raison des nombreux canaux qui la traversent et des
hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d’une histoire qui a débuté il y a plus de 2000 ans.
Depuis 1992, le label Ville d'Art et d'Histoire récompense la protection et la mise en valeur de ce patrimoine d’exception.
De gueules au lierre d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or
Amiens, ville forteresse, a subi des assauts et y a résisté pour rester française. Ses armoiries symbolisent cet
attachement à la France, attachement symbolisé par le lierre, la France étant symbolisée par le semis de fleurs de lis autorisé par les rois de France.
Devise : Liliis tenaci vimine jungor ce qui signifie Un lien puissant m'unit au lis.
Le musée de Picardie
est un musée d'art et d'archéologie situé à Amiens. Il regroupe de riches collections qui vont de la Préhistoire au XXe siècle, notamment en
archéologie et en peinture.
Véritable
palais, le bâtiment a été spécifiquement conçu, ce qui, à l'époque, était une véritable innovation, pour être un musée accueillant les collections régionales d'antiquités et des œuvres
d'art.
Louis-Léon Cugnot, dit
Léon Cugnot,
né à Vaugirard le 17 octobre 1835 et
mort à Paris le 19 août 1894,
est un sculpteur français, lauréat du
prix de Rome en 1859.
Entré à l’Ecole des
Beaux-arts de Paris en 1854, il suit l’enseignement de Georges Diebolt et de Francisque Duret ; en 1859, il remporte le premier grand prix de Rome (Mézence blessé,
préservé par l’intrépidité de son fils Lausos ), prix partagé avec Alexandre Falguière. Il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1860 à
1863.
Il expose pour la première fois au
Salon en 1863 et il y sera présent pratiquement chaque année jusqu’en 1889. Il reçoit une médaille de troisième classe en 1863, une médaille
en 1865, une médaille de troisième classe à l'Exposition universelle de 1867.
Dans la mythologie grecque, les
Corybantes sont des danseurs coiffés d'un casque qui célèbrent le culte de la Grande Déesse phrygienne Cybèle en jouant du tambourin et en dansant.
Les Corybantes sont des hommes
en armure, qui suivent le rythme des tambourins, des cors, des flûtes et des cymbales (Lucrèce, II, 600-643), et le marquent avec leurs pieds. La danse, selon la pensée grecque, était une des
activités éducatrices, comme la fabrication du vin ou la musique.