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Le 'Malin' et le 'd'Entrecasteaux'
- En haut, contre-torpilleur le 'Malin' de 2570 t, 74000 cv, lancé en 1933 à La Seyne s/Mer, vitesse de 37 noeuds. Armement : 5 pièces de 138 mm, 4 de 37 mm, 9 tubes lance-torpilles de 550 mm et 2 grenadeurs et 40 mines. Il est retiré du service actif en 1948.
Maquette au 1/100e, bois, métal, matières synthétiques.
- En bas, l'aviso colonial le 'd'Entrecasteaux' de 2.157t , lancé en 1931. Armement de 3 pièces de 138 mm , 4 canons de 37 mm AA, 6 mitrailleuses de 8 mm et 2 lignes de mouillage de mines. Sa vitesse était de 15,5 à 17,2 noeuds.
Il est retiré du service actif en 1948.
Maquette au 1/100e, bois, métal, laiton.




Paquebot entrant au port
Gaston Balande.
Il pourrait s'agir du 'Paris' (1921-1939), représenté avec ses trois cheminées et ses mâts de charge.
Huile sur toile, première moitié du XXe siècle.




Pot et assiette
fabriqués pour la Cie française des Indes
Chine, XVIIIe siècle, porcelaine polychrome.




Costumes et types de Pékin, XIXe siècle
Huile sur toile par le père Gérardin, jésuite qui partit en Chine en 1865.




Le 'Pourquoi Pas ?' à Jan Mayen en 1926
Huile sur toile de Marin-Marie, 1943.




Le 'Pourquoi Pas ?' dans le Scobery Sund en 1925
Huile sur toile de Marin-Marie, 1943.




Oeuvre préparatoire pour 'Le Char de Thétis',
Jean Dupas, dessinateur et Charles Champigneulle, maître-verrier.
Partie d'un ensemble de 400 m2 destiné à orner le Grand Salon du paquebot Normandie.
Dalle murale en verre décoré à rehauts d'or et d'argent, 1935.




Paquebot le 'Colomba' (1878-1936)
Paquebot à roues de la Clyde (fleuve d'Ecosse), construit en acier.
Maquette au 1/33e, bois, laiton, fibres végétales.




L'aviso Bouvet (1865-71) et le Jérôme-Napoléon (1865-70)
- En haut, 'l'aviso 'Bouvet',
aviso de 2ème classe mis sur cale à Rochefort en 1863, lancé en 1865, il fut naufragé près d'Haïti le 17 septembre 1871.
Caractéristiques : 760 tonneaux, 700 cv, 3 canons
.
- En bas, Jérôme Napoléon,
aviso de 1ère classe, puis yacht impérial, puis corvette. Coque en bois à avant de clipper, 2 mâts goélette.
Déplacement : 1.600 t, Vitesse : 14 noeuds, Propulsion (hélice, machine, voilure) : 1 hélice avec puits - machine Mazeline à 4 chaudières cylindriques de 400 cv,
Armement origine : 5x120 mm , 1870 : 4x100 mm, 4 canons revolvers.




Le PERICLES
est un navire à aubes de 48 mètres avec une mâture de goélette à hunier, 350 tonnes, avec une machine à vapeur de 120 chevaux, sorti des chantiers de La Ciotat en 1851. Il desservit principalement des lignes en Méditerrannée.
Maquette au 1/42e, bois, fibres végétales, laiton.






La Gloire,
frégate cuirassée (1859-1882)
Modèle au 1/33e, laiton, bois, acier, fibres végétales.
Propulsion : 1100 m² de voilure, 1 machine à vapeur horizontale à deux cylindres, 1 hélice à six pales, 8 chaudières ovales. Puissance : 2 500 cv. Vitesse : 13 nœuds.
Blindage : 120 mm de plaques en fer forgé.
Armement : 36 canons chargés par la culasse de 160mm modèle (1858/60). Après 1866 : 8 canons de 239mm et BL modèle 1864, 6 canons de 193mm BL modèle 1866




Le Napoléon,
navire à hélice (1850-1876)
Conçu par le célèbre ingénieur Dupuy de Lôme, le vaisseau à hélice 'Le Napoléon' marque un des tournants les plus importants de l'histoire des constructions navales.
Caractéristiques : Déplacement : 5 047 tonneaux, Longueur : 70m, Voilure : 852 m2, Machine : 900 cv. Vitesse : 11 nœuds.
Armement en 1850: Première batterie : 32 canons de 30 longs, 4 obusiers de 80, Deuxième batterie : 32 canons de 30 courts 4 obusiers de 80, Gaillards : 18 canons obusiers de 30.




Bateau à vapeur de Jouffroy d'Abbans, 1784
Le Marquis de Jouffroy d’Abbans, ingénieur français, invente le Pyroscaphe, un vaisseau propulsé à la vapeur en 1776.
En 1783, il construit le Pyroscaphe[2] (46 m de long, 4,6 m de large, roues à aubes latérales) qui grâce à de nouvelles pales fait une spectaculaire démonstration publique en remontant la Saône près de Mâcon en Bourgogne pendant environ un quart d'heure, avant que la machine tombe en panne.




Barsac
Ce petit cargo lancé au Trait (1947) était affecté à la ligne Marseille - Tunis- Sousse - Sfax. Il a été vendu dans les années 60 et démoli en 1971.
Equipé de deux moteurs Sulzer 5 TS 36, puissance de 1300 cv, Vitesse : 10,5 à 11,5 noeuds.
Maquette au 1/50e.




Cargo 'Var'
Ce cargo de 9 300 t. de port en lourd, construit par les Chantiers Navals de la Ciotat bénéficie d'une grande automatisation et d'emménagements entièrement climatisés. Il fut lancé le 6 mai 1964 et livré le 19 septembre 1964 à La Ciotat.
Déplacement : 15455 tonnes, moteur CCM Sulzer, puissance : 14400CV, vitesse : 18 noeuds.
Affecté à la ligne d'Australie, puis du Japon, il aborde et coule le 5 mars 1971 le pétrolier japonais HIOYSHI MARU II dans le détroit de Shimonoseki.
Du 11 au 28 novembre 1972, il est allongé de 18,40 m. au chantier de Lisnave à Lisbonne : le port en lourd passe à 11 840 t. et peut charger 44 conteneurs de 20 pieds dont 28 en pontée. Remis en service sur les lignes du Pacifique et du sud-est asiatique, il est transféré le 1er mars 1977 à la COMPAGNIE GENERALE MARITIME. Il est vendu en octobre 1979 à CHAR YEUNG MARINE (Panama) SA, compagnie taïwanaise, renommé CHAR YEUNG, puis en 1982 à MAGID & ADIL TRADING & SHIPPING Co de Djeddah, et renommé FAWZIA. Revendu en 1984 à LARGISH
SHIPPING SA, renommé LARGISH N°1 sous pavillon panaméen, il arrive le 28 janvier 1984 à Kaoshiung pour démolition.
Maquette au 1/100e (état avant 1972).




De haut en bas :
- Le paquebot de luxe 'Pasteur'
fut lancé le 15 février 1938 aux chantiers de Penhoët, mais la Seconde guerre mondiale a interrompu sa mise en service. Le paquebot, stationné à Landévennec, en rade de Brest, embarque le 2 juin 1940 plus de 200 tonnes d'or (la défaite de la France est désormais certaine) jusqu'à Halifax au Canada. Les anglais s'emparent du bateau le 4 juillet 1940, il sera alors transport de troupes, sous pavillon anglais d’abord, puis sous pavillon français après 1945. Il transportera, durant 11 ans, le tiers des soldats engagés dans la guerre d’Indochine.
Vendu à l’Allemagne, il redevient un vrai paquebot de ligne, sous le nom de 'Bremen'. Revendu à la Grèce, puis immobilisé en Arabie saoudite, il finit par couler sur le chemin de la démolition, en juin 1980.
Jauge : 30447 tonnes.
Maquette au 1/50e, bois, laiton, fer, fibres végétales.
- Le 'Millennium'
est un paquebot construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire, livré le 22 juin 2000. Le 'Millennium' doit surtout sa réputation à l'un de ses restaurants, le "RMS Olympic" qui rend hommage aux transatlantiques du début du XXème siècle en utilisant pour sa décoration des vestiges de l'Olympic, le frère jumeau du Titanic, ainsi que de la vaisselle de la White Star Line.
Tonnage : 90228 t. propulsion : électrique, 2 pods (19,5 MW l'unité), puissance : 60 MW, vitesse : 24 nœuds.
Maquette au 1/150e, résine, matières plastiques.




Pinardier 'Algérie'
Construit en 1952 aux Pays-Bas pour la Compagnie des Transports Océaniques, le 'Tomoé' fut racheté en 1960 par la Société Algérienne de Navigation Charles Schiaffino et rebaptisé 'Algérie' avec quelques modifications dont l'adjonction de cuves à vin.
Jauge brute : 5019 tonneaux, port en lourd : 7200 tonnes, capacité de transport vins en vrac : 10092 HL, 16 mâts de charge, 1 bigue (appareil de levage) de 40 t. et 1 de 20 t.
Maquette au 1/100e.




Le 'Catherine Schiaffino',
troisième du nom, fut construit au Japon en 1978 pour Schiaffino. Il est alors affecté à la ligne Dieppe-Douvres puis, à compter de 1984, relie Ostende à Ramsgate.
En 1989, il devient 'Saint Charles' sous pavillon des Bahamas (ligne Ostende-Ramsgate), mais dès 1990 il retrouve les couleurs tricolores en passant chez Delom SA comme 'Cap Afrique'. Vendu en 2004, il prend le nom de 'Boztepe', puis collectionnera les pavillons : Georgie, Panama puis Sierra Leone. Il participa à l'opération Daguet.
Sa carrière commerciale prend fin le 3 août 2007.
Port en lourd : 2400 t., capacité 50 semi-remorques et 50 voitures, puissance : 5200 CV, vitesse : 17 noeuds.
Un roulier est un navire utilisé pour transporter entre autres des véhicules, chargés grâce à une ou plusieurs rampes d'accès. On les dénomme aussi Ro-Ro, de l'anglais Roll-On, Roll-Off signifiant littéralement "Roule dedans, roule dehors", pour faire la distinction avec les navires cargo habituels où les produits sont chargés à la verticale par des grues.
Maquette au 1/100e




De haut en bas :
- Opale,
pétrolier géant, construit en 1975 par les Chantiers de l'Atlantique pour la Compagnie Navale des Pétroles gérée par la société Total. Ce pétrolier effectua le traffic Golfe-Le Havre,Antifer ou Fos jusqu'en 1987.
Son automatisation accrue lui permit de naviguer sans personnel de quart à la machine sauf pour les manoeuvres. Il fut démoli en 1997 à Chittagong.
Port en lourd : 208108 tonnes, jauge brute : 138222 tonneaux, puissance : 32400 CV, vitesse : 15,6 noeuds.
Maquette au 1/100e
- Sivella,
super-pétrolier, construit en 1962 par les Chantiers de l'Atlantique à St Nazaire pour la Société Maritime Shell. Ce pétrolier bénéficiait d'une salle de controle groupant toutes les informations et les commandes nécessaires à la conduite du navire. Il marque les débuts de l'automisation et donc ceux de la réduction du personnel.
Il effectua le trafic Golfe-Méditerranée-Europe de l'Ouest puis le reste du monde jusqu'en 1981.
Port en lourd : 80500 tonnes, jauge brute : 101500 tonneaux, puissance : 24000 CV, vitesse : 17 noeuds.
Maquette au 1/100e.
- Ibn Jabir,
transport de produits phosphoriques. Construit en 1976 par la Société Nouvelle des Ateliers des Chantiers du Havre.
Pavillon : Maroc, armateur : Marphocéan.
Maquette au 1/100e



Le 'France',
rebaptisé 'Norway' en 1979, puis 'Blue Lady' en 2006,

est un paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire où il est mis à l'eau, le 11 mai 1960, en présence du Général de Gaulle.
Son port d'attache est alors Le Havre et il est mis en service en janvier 1962 pour le compte de la Compagnie Générale Transatlantique. Il assurera des traversées transatlantique et quelques croisières autour du monde jusqu'en 1974 où il est désarmé pour raisons économiques. Revendu à un armateur norvégien en 1979 et rebaptisé 'Norway', il assure alors, après plusieurs transformations, des croisières en mer des Caraïbes. Revendu, il est rebaptisé 'Blue Lady' en 2006 et est en septembre 2007 en cours de démolition en Inde.
Déplacement : 57 607 tonnes, port en lourd : 13 960 tonnes, tonnage : 66 348 tonneaux, propulsion : 4 hélices, 4 groupes CEM-Parsons, puissance : 160 000 CV, vitesse : 31 nœuds.
Après les transformations de 1990 : tonnage : 76 049 tonneaux de jauge brute, 45 886 de jauge nette, machines : 2 turbines CEM - Parsons de 40 000 CV, vitesse : 23 nœuds maximum, 16 à 18 en croisière avec deux hélices.
Maquette au 1/100e, bois, laiton, fer, matière plastique.



Le 'Normandie'
était un paquebot transatlantique de la Compagnie générale transatlantique, construit par les Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire, lancé en 1932.
Port en lourd : 14 423 t, tonnage : 79 000 tonneaux, propulsion : turbo-électrique, puissance : 160 000 CV, vitesse : 32 nœuds, deux fois détenteur du Ruban Bleu (Le Ruban bleu, en anglais Blue Ribbon, a été créé par les compagnies de navigation transatlantique autour des années 1860, en raison des opportunités de publicité ainsi offertes au propriétaire du navire le plus rapide.)
Après quatre ans de service, le 'Normandie' est réquisitionné par la marine américaine afin d'être converti en transport de troupes sous le nom de 'La Fayette' avec une capacité de plus de 10.000 soldats. Durant des travaux dans le port de New York un incendie se déclare en 1942 et le paquebot chavire sous le poids de l'eau déversée par les pompiers. Renflouée, l'épave est ferraillée en 1946.
Maquette au 1/150e, bois, laiton, fer, fibres végétales.




Evocation des chantiers Dubigeon à Nantes en 1920.
Navires ratés, la série des Marie-Louise enregistra 5 naufrages dus à la mauvaise conception de la vidange des ballasts latéraux.
Dubigeon est un grand nom de la construction navale à Nantes où cinq générations de cette famille se succèdent. Les premiers bateaux lancés furent des bricks, goélettes et trois-mâts. Entre 1889 et 1902 le chantier Dubigeon lança 26 grands voiliers.
À la veille du conflit de 1940,la France commande des sous-marins aux Chantiers Dubigeon. Dans les années 1950 et 1960, les chantiers Dubigeon se sont spécialisés dans la construction de sous-marins, tout en continuant à construire des navires classiques.
En 1969, un regroupement de la construction navale nantaise s'opère avec la fusion des Chantiers de Bretagne et de Chantiers Dubigeon. Ce nouveau chantier s'appelle Chantier Dubigeon-Normandie.
Maquette au 1/72e.
   

Tag(s) : #Musée de la Marine
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