Le musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion,
également
est un musée de site bilingue présentant la guerre franco-allemande de 1870 et ses conséquences, notamment l'annexion de l'Alsace et de la Moselle de 1871 à 1919.
À proximité des monuments et champs de bataille d'août 1870, le musée est un élément essentiel de compréhension de cette période.
La débâcle, civils fusillés à Bazeilles
par Lucien Marchet, artiste né au XIXème siècle et mort au XXème siècle.
Les soldats bavarois se livrèrent dés le lendemain des affrontements à d'atroces représailles contre la population de Bazeilles dont une partie avait pris part aux combats aux côtés des Troupes de Marine ; le village fut incendié, certains habitants fusillés, brûlés vifs ou arrêtés puis déportés. On dénombra ainsi plus d'une quarantaine de victimes civiles dans le village.
Cent cinquante autres devaient mourir au cours des six mois suivants du fait des sévices endurés.
Cette résistance héroïque valut à la ville de Bazeilles la croix la légion d'honneur en 1900.
Bazeilles
est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
Créée en 1793, son territoire évolue dans un premier temps le 1er janvier 2017 avec le regroupement avec Rubécourt-et-Lamécourt et Villers-Cernay, les trois communes devenant communes déléguées. Son chef-lieu est fixé à Bazeilles.
Le 1er janvier 2024, un nouveau regroupement est opéré avec La Moncelle.
Blason de Bazeilles
Coupé: au premier parti au I d'or à trois pointes flamboyantes de gueules mouvant de la pointe, au II de gueules à l'ancre cordée d'or, au deuxième d'argent à l'insigne de la Légion d'honneur au naturel
Les Dernières Cartouches
Les Dernières Cartouches (également titré Combat à Balan, ou La Dernière Cartouche1) est un tableau d’Alphonse de Neuville (1836-1885), peintre militaire, illustrant un événement historique de la guerre franco-allemande de 1870.
Le 1er septembre 1870, pendant la bataille de Bazeilles près de Sedan, les troupes de marine du commandant Lambert, retranchées dans une auberge, La Maison Bourgerie, tinrent tête à un régiment de Bavarois.
Encerclés, les Français luttèrent jusqu'à la dernière cartouche.
Sur la cinquantaine de marsouins retranchés, quinze seulement purent se rendre à l'ennemi.
Le lendemain, Napoléon III capitulait à Sedan.