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Le musée de la Guerre de 1870 et de l'Annexion,

également

Musée de Gravelotte

est un musée de site bilingue présentant la guerre franco-allemande de 1870 et ses conséquences, notamment l'annexion de l'Alsace et de la Moselle de 1871 à 1919.

À proximité des monuments et champs de bataille d'août 1870, le musée est un élément essentiel de compréhension de cette période.

 

Canon à balles Reffye (Le Général Hanicque), Musée de Gravelotte
Le canon à balles - 1866

Le capitaine de Reffye, aide de camp de l’Empereur Napoléon III, avait été nommé en 186l directeur de l’Atelier de Meudon. Il travaillait avec un groupe restreint dirigé par le général Favé, artilleur éminent et conseiller de l’Empereur, lequel suivait de près les réalisations.

Reffye mit à l’étude en 1863 un "canon à balles", souvent nommé « mitrailleuse », dont le premier exemplaire sortit en 1866.

En 1866, 24 canons à balle sortent de fabrication. En 1867, la quantité prévue et réalisée est de 100 pièces. Le 17 décembre 1867, la quantité totale est portée à 200 exemplaires. Courant 1868, la production est arrêtée après la sortie de la 190ème mitrailleuse.

En mars 1867, Reffye propose de ne stocker au fort du Mont-Valérien, que la quantité nécessaire aux régiments d’artillerie stationnés sur Paris et environs, et d‘expédier les autres dans les forts et places de province à proximité des régiments destinataires. Mais sa suggestion n’est pas prise en compte et, en octobre 1867, une décision ministérielle ordonne la construction de hangars au Mont-Valérien et Montrouge pour emmagasiner les armes. Tous les canons à balles y seront transférés entre le 23 décembre 1868 et le 3 janvier 1870. 48 sont installés sur leurs roues (8 batteries), le reste est engerbé. Le parc des 24 batteries est regroupé au Mont-Valérien.

Les pièces sont numérotées de 1 à 190 et sont gravées aux noms de généraux et maréchaux (*)

à l’exception des 25 canons fournis à la Marine, en février 1869, avec 1000 coups par pièce, également stockés au Mont-Valérien – ces 25 mitrailleuses seront rétrocédées à l’Artillerie, à la déclaration de guerre.

Canon à balles Reffye (Le Général Hanicque), Musée de Gravelotte
Canon à balles Reffye (Le Général Hanicque), Musée de Gravelotte

Le canon à balles

se constituait d’un ensemble de 5 rangées parallèles de 5 tubes rayés entouré d’une enveloppe de bronze.

La pièce, sur affût de 4, tirait des balles de plomb de calibre l3 mm.

Chaque charge de poudre était contenue dans une douille métallique légère portant au culot une amorce à percussion.

Les 25 cartouches, engagées dans un bloc formant culasse, s’introduisaient dans les 25 tubes et la mise de feu s’exécutait par 25 percuteurs actionnés successivement au moyen d’une manivelle. La précision était bonne jusqu’à 1 000 m en tir tendu. La cadence pouvait atteindre plus de 100 coups à la minute.

Canon à balles Reffye (Le Général Hanicque), Musée de Gravelotte
Général de Brigade de Reffye (1821-1880)

 

Idelphonse Favé en 1857

 

(*) Général Hanicque

né le 27 mai 1748 à Paris, où il est mort le 24 février 1821, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Son nom a été donné au canon à balles présenté au musée

Tag(s) : #Gravelotte
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