Saint-Pétersbourg
est un port de Russie sur la Baltique.
Capitale impériale pendant 2 siècles, la ville fut fondée en 1703 par le tsar Pierre le Grand , immortalisé par la célèbre statue du Cavalier de bronze.
Demeurée le centre culturel de la Russie, la ville compte des établissements tels le théâtre Mariinsky, temple de l'opéra et de la danse, et le musée Russe, avec sa collection d'œuvres d'art russes, des icônes orthodoxes aux tableaux signés Kandinsky.
(en russe : Государственный Эрмитаж, Gossoudarstvenny Ermitaj)
est un musée situé à Saint-Pétersbourg, au bord de la Neva.
Fondé en 1764, c'est le plus grand musée du monde en termes d'objets exposés (plus de soixante mille pièces dans près de mille salles tandis que près de trois millions d’objets sont conservés dans les réserves).
Saint Sébastien
Sébastien est un saint martyr romain ayant vécu, selon la croyance chrétienne, au IIIe siècle.
Né à Narbo Martius, en Gaule (aujourd'hui Narbonne), Sébastien est citoyen de Milan, en Italie.
Militaire de carrière, il est pris d'affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, qui le nomment centurion.
Durant la persécution de Dioclétien, il est pourtant exécuté sur ordre des souverains pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles. D'abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois.
Patron des archers, des fantassins et des policiers mais aussi troisième patron de Rome (avec Pierre et Paul), saint Sébastien est surtout invoqué pour lutter contre la peste et les épidémies en général.
Souvent représenté dans les arts, il est devenu un symbole homoérotique à la Renaissance avant d'être considéré comme une icône homosexuelle à partir du XIXe siècle.
A tempera signifie en italien "à détrempe". Tout comme la détrempe, la tempera utilise l’eau pour dissoudre les couleurs.
Les pigments, qui sont la substance colorée de la peinture se présentent les plus souvent sous forme de poudre et sont constitués d’éléments organiques ou minéraux finement broyés. Il faut donc une substance pour les agglutiner, assurer la cohérence du mélange et lui permettre d’adhérer au support. Cet élément peut être de l’amidon, une gomme (arabique, adragante …), une colle, de la caséine (substance tirée du lait) ou le plus souvent du jaune d’œuf.
L’ajout d’eau, qui caractérise cette technique, donne à la peinture sa fluidité et lui permet alors d’être appliquée plus facilement sur le support. Pour peindre un panneau de bois ou une paroi murale à tempera, on les recouvre d’abord de nombreuses couches de préparation à base de craie ou de plâtre. Au XVe siècle, cette technique était aussi utilisée sur toile. La tempera est une technique claire et lumineuse, précise, assez solide, mais pas totalement irréversible : elle peut se dissoudre en présence d’eau. Il faut peindre rapidement car la couche picturale sèche rapidement et ne peut donc pas être reprise facilement.
La tempera compte parmi les plus anciennes techniques picturales. On en trouve des traces dans la peinture antique, Egyptienne et Romaine mais c’est aussi la technique privilégiée par les peintres d’icônes byzantines. Elle domine tout le Moyen Age, jusqu’au XVe siècle où on lui préfère peu à peu la peinture à l’huile, plus résistante et permettant des effets plus variés.
Pietro di Cristoforo Vannucci
dit
le Pérugin
né vers 1448 à Città della Pieve, près de Pérouse dans les Etats pontificaux et mort en 1523 à Fontignano (frazione de Pérouse),
est un peintre italien de la Renaissance appartenant à l'école ombrienne, qui est l'un des maîtres de Raphaël.
Il peint surtout des tableaux religieux, multipliant madones élégantes et anges mélancoliques.
Autoportrait du Pérugin, fresque du Collegio del Cambio à Pérouse.