Le musée Carnavalet - Histoire de Paris
est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours.
Il présente des collections exceptionnelles : souvenirs de la Révolution française, peintures, sculptures, mobilier et objets d'art.
Le musée est constitué de l'hôtel de Carnavalet et l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau reliés par une galerie située au premier étage.
Chaise longue
Hêtre mouluré, sculpté et peint, damas ancien
Paris, vers 1750
Le damas est une étoffe de soie, de couleur monochrome avec une armure satin, caractérisée par un contraste de brillance entre le fond et le dessin formé par le tissage.
Fauteuils cabriolets
Hêtre peint et mouluré, lampas ancien
Paris, vers 1765 - 1770
Le lampas est une étoffe assemblant des fils de soie, et souvent d'or et d'argent, dont les motifs sont en relief. D'origine contestée, ce nom pourrait venir de laba, labba, morceau d'étoffe en francique. Cette étoffe somptueuse est façonnée sur des métiers à la tire.
Elle est sans doute originaire de Chine, ou de Perse, et connue en Europe à partir du Xe siècle.
Le lampas est un cousin germain du damas, dont la particularité est l'emploi de deux chaînes ayant deux structures distinctes, une pour le décor à dominante trame, et une pour le fond de satin, à dominante chaîne de liage.
Le lampas était très répandu en France sous Louis XV.
Secrétaire à abattant
Estampillé Jean Lapie et Charles Chevallier
Bâti : chêne et conifère; placage de bois de rose, bois de violette, houx, amarante, érable teinté, charme teinté, bronze doré.
Paris, vers 1770
Table en cabaret
Bois peint à l'imitation de la faïence
Paris, vers 1725
Pierre Malbet
Menuisier-ébéniste à Paris
Reçu Maître le 18 novembre 1765
Jean Lapie (le jeune)
Lapie le Jeune (Jean), né vers 1734, devint maître à Paris le 31 juillet 1762.
Il exploita, dans la même rue de Charenton, un atelier et un magasin où s’approvisionnaient de nombreux tapissiers. Sans produire d’œuvres très importantes, Jean Lapie apportait dans sa fabrication beaucoup de diversité et de fantaisie. Il faisait toutes sortes de meubles en marqueterie à fleurs, en mosaïque à carrelages, en bois gris, en bois de rose, en acajou et en vernis dans le goût chinois. On trouvait chez lui des commodes surmontées d’une armoire, d’autres en encoignure, des tables à transformations, des écrans garnis de cuivres argentés, etc...
Chevallier le Jeune (Charles Chevallier, dit), né vers 1700, mort à Paris le 4 février 1771, fut reçu maître avant 1738. Il devint en 1744 juré de sa communauté. Charles Chevallier demeurait rue du Bac, entre les rues de Grenelle et Saint-Dominique, dans le voisinage du couvent des Dames de Sainte-Marie.
Il eut de la vogue, et l' "Almanach d'indication... ou du Vrai mérite" le mentionnait en 1769 parmi les principaux artisans de son métier.
A sa mort, on inventoria dans son magasin beaucoup de meubles de bois des Indes à fleurs, avec des ouvrages de laque et façon de laque, qui furent dispersés aux enchères en avril 1772.
Ses travaux sont marqués : C. CHEVALLIER.