Le musée Carnavalet - Histoire de Paris
est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours.
Il présente des collections exceptionnelles : souvenirs de la Révolution française, peintures, sculptures, mobilier et objets d'art.
Le musée est constitué de l'hôtel de Carnavalet et l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau reliés par une galerie située au premier étage.
Procession de la Ligue dans l'île de la Cité
La "Ligue" est le nom donné pendant les guerres de religion à un parti qui s'était donné pour mission de défendre la foi catholique contre le protestantisme. Après la mort d'Henri III (1er août 1589) la "Ligue" s'opposa farouchement à l'avènement de l'héritier de la Couronne, Henri IV, prince protestant.
Plusieurs manifestations spectaculaires mêlant moines, soldats et enfants eurent lieu dans Paris entre 1590 et 1593. Seule la conversion d'Henri IV au catholicisme, en 1593, put apaiser les esprits.
François II Bunel dit le Jeune (Blois, vers 1552 – Paris (?), entre 1595 et 1599) |
![]() A partir de 1579-1580 il résidait à Tours. Il fut alors chargé par Catherine de Médicis de la décoration du château de Chenonceau : il fournit au verrier Georges Duboys 17 ou 27 cartons pour des vitraux. Le 10 septembre 1580 il épousa Catherine Guillet, fille d’un orfèvre tourangeau. Il fut l’un des premiers peintres à se rallier à Henri de Navarre, dont il devint le peintre attitré ( peintre et valet de chambre ) vers 1583. Il s’installa à Pau, où il vécut entre 1583 et 1590. Il accompagna le roi dans ses déplacements à Mont-de-Marsan, La Rochelle, Pézenas, Avignon (où il peignit le portrait du cardinal d’Armagnac), à Paris et à Tours.
En 1587, à La Rochelle, il en tira un portrait dessiné, qui constitue une des sources iconographiques les plus sûres concernant le futur Henri IV.
A Tours, en 1590, il participa à l’organisation de l’entrée solennelle de Henri IV et peignit un grand tableau représentant Mars triomphant dans un char (disparu). Il était alors en procès avec sa propriétaire, Anne Quétier, qu’il avait auparavant portraituré, ainsi que ses deux enfants.
Henri IV l’employait surtout comme portraitiste. |