Le musée Carnavalet - Histoire de Paris
est le musée municipal parisien consacré à l'histoire de Paris des origines de la ville à nos jours.
Il présente des collections exceptionnelles : souvenirs de la Révolution française, peintures, sculptures, mobilier et objets d'art.
Le musée est constitué de l'hôtel de Carnavalet et l'hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau reliés par une galerie située au premier étage.
Louis XIV écrasant la Fronde
d'Antoine Coysevox, 1689.
Cour d’honneur du musée Carnavalet
Louis XIV porte la cuirasse et les jambières de l’imperator romain.
Inscription sur le socle
Louis XIV / 1643-1715 / Monument érigé à l'Hôtel de Ville / le 14 juillet 1689 / En Mémoire du Festin solennel / Offert au Roi le 30 janvier 1687 / Antoine Coysevox sculpteur
Sur la droite de la sculpture, on voir la dépouille d’un lion.
C’est celle du lion de Némée
Sur le côté du pied gauche, on voit un panier avec une surabondance de fruits superbes d’où le raisin déborde.
Le socle de pierre porte deux bas-reliefs allégoriques en bronze de Coysevox
L’ange de la France expulsant l’hérésie
et
La distribution d’aliments aux pauvres.
Antoine Coysevox
né à Lyon le 29 septembre 1640, et mort à Paris le 10 octobre 1720, est un sculpteur français.
Antoine Coysevox, Autoportrait
Contrairement à de nombreux sculpteurs de son époque qui modelaient la terre ou le plâtre, laissant des praticiens tailler le marbre, Coysevox travaillait lui-même la pierre, et ne répugnait pas à revenir sur une œuvre dans le lieu où le commanditaire l'avait fait installer. Ce comportement contrariait l'ambition de l'Académie de détacher les beaux-arts des métiers manuels.
Travaillant dans une période de transition, entre le style classique défendu par Poussin et, à l'époque de la formation et de l'activité de Coysevox, par l'Académie royale de peinture et de sculpture que dirigeait Le Brun et celui, plus libre et aimable, de la Régence et du règne de Louis XV, Coysevox produisit des ouvrages difficiles à caractériser, mais aisément identifiables, même sans la signature.
Sa carrière ne prit véritablement son essor qu'après la disgrâce de Le Brun en 1683.