Moscou
sur la Moskva à l'ouest de la Russie,
est la capitale cosmopolite du pays.
Son centre historique est le Kremlin, résidence du Président et complexe abritant les trésors des tsars dans l'Armurerie.
A l'extérieur, la place Rouge est le centre symbolique de la Russie. Le mausolée de Lénine, le Musée historique d'Etat et sa vaste collection, et la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, célèbre pour ses clochers à bulbe colorés, y sont implantés.
Blason de Moscou, Saint Georges terrassant le dragon
Gueorgui Konstantinovitch Joukov
né le 1er décembre 1896 et mort le 18 juin 1974,
est un militaire et homme politique russe, puis surtout soviétique.
D'abord sous-officier dans l'Armée impériale russe pendant la Première Guerre mondiale, il devient officier de l'Armée rouge et du Parti lors de la guerre civile.
Il monte progressivement en grade pendant l'entre-deux-guerre jusqu'à ce que Joseph Staline le nomme chef de l'Etat-Major général en .
Portrait de Gueorgui Joukov en juillet 1944
Un fils du peuple
Fils de cordonnier élevé dans la pauvreté dans la campagne moscovite, Joukov est mobilisé en 1915 dans l'armée tsariste déjà opposée à l'Allemagne. Ses faits d'armes (il a réussi à capturer un soldat allemand) lui valent d'être remarqué par ses supérieurs.
Dôté d'une intelligence tactique hors du commun, Joukov grimpe tous les échelons de la hierarchie militaire jusqu'à devenir général à la veille de la seconde guerre mondiale.
Très tôt il comprend l'importance de l'attente. Attaquer en force, mais au bon moment. Contrairement à la "Blitzkrieg", la guerre éclair pronée par Hitler, il préfère la force tranquille du résistant. Tout vient à point à qui sait attendre...
La "tenaille", son plan d'attaque favori
C'est ainsi qu'en 1941, alors que tout semble perdu, il va opérer un retournement de situation spectaculaire. Staline lui même n'y croit plus. Les troupes allemandes sont à moins de 30 km de Moscou, les forces russes paraissent insuffisantes pour résister à une attaque imminente. Joukov organise alors la résistance, le temps pour lui de rapatrier les troupes jusqu'ici mobilisées en Extrême-Orient face aux Japonais.
Une opération logistique sans précédent qui lui permettra non seulement de repousser les assauts allemands mais en plus de les prendre en tenaille, leur infligeant un échec cuisant.
Cette stratégie de "la tenaille", de l'encerclement, Joukov en fera sa marque de fabrique. Une statégie payante à Stalingrad et Koursk, deux autres succès militaires essentiels à l'issue de la guerre et qui font véritablement de "Joukov, l'homme qui a vaincu Hitler".
"Joukov, l'homme qui a vaincu Hitler" de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri, aux Editions Perrin,
Une photo-souvenir avec ce faux militaire ?