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Braga
est une ville tout au nord du Portugal, au nord-est de Porto.
Elle est connue pour son patrimoine et ses événements religieux. A l'est, le complexe de Bom Jesus do Monte possède une église néo-classique, qui se dresse au sommet d'un escalier ouvragé comportant 17 volées de marches.
Blason de Braga
La cathédrale de Braga
domine le centre de la vieille ville de Braga au nord du Portugal. Elle abrite le siège du l'archidiocèse de Braga.
Construite au XIIe siècle sur ordre de D. Henrique et de D. Teresa, dont les tombeaux se trouvent dans le cloître, elle rivalisait avec la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.
De façon générale, la cathédrale présente des éléments de roman, de gothique, de la Renaissance et du baroque.
Martin de Braga
né entre 510 et 520 en Pannonie, l'actuelle Hongrie, mort le 20 mars 579 à Bracara Augusta (Graga), capitale du royaume suève, l'actuelle Galice au nord du Portugal,
fut évêque du diocèse de Braga et fondateur du monastère de Dume.
Il fut l'un des principaux instigateurs du mouvement monacal et de la christianisation dans cette région de la péninsule.
Il fut l'auteur d'une série de courts traités au contenu éminemment éthique, notamment la Formula vitae honestae, attribuée pendant plusieurs siècles à Sénèque, qui est également l'un des premiers traités écrits parmi nous sur le courant littéraire "miroir des princes". , que tant de fortune atteindrait au Moyen Age.
Son œuvre principale, Formula vitae honestae, dédiée au roi des Suèves, est élaborée selon les préceptes de la raison naturelle, sans recours à la morale révélée et, partant, sans soutien dans l’exégèse biblique, ce qui n’est pas courant chez les auteurs chrétiens.
Elle parle avant tout des quatre vertus cardinales, dans une ligne très marquée par le stoïcisme, en vue de la formation de l'homme prudent et sage, caractérisé par la réflexion et le dépassement de la dimension apparente de la vie.
L'homme autosuffisant, qui ne cherche que ce qu'il peut accomplir, et qui ne s'aventure pas dans la plus haute des choses, dans lequel il ne peut se tenir sans peur, ni s'élever sans tomber.
L'homme capable de vivre dans la désunion et qui attend la mort avec tristesse comme un moment de libération de la tribulation du monde, sauvant de peu ses désirs, seulement pour veiller à ce qu'ils cessent, conformément à l'exemple divin.
Référence