Fécamp
est une commune située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Ancien port morutier sur le littoral du pays de Caux, Fécamp se trouve dans la valleuse (dépression du terrain permettant l'accès à la mer) de la Valmont, sur la côte d'Albâtre.

De sinople aux trois tentes d’argent ouvertes du champ, celle de la pointe plus haute, au chef cousu d’azur chargé d’un faucon essorant, tenant dans ses serres une corne d’abondance, d’où s’échappent des graines brochant sur le champ, le tout d’argent.
Palais de la Bénédictine
Musée d'Art ancien
Saint Gilles et sa biche
Selon les traditions, c’est vers le milieu du VIIe siècle, à Athènes, que naquit saint Gilles. Très vite, il s’illustra par des miracles mais fuit sa renommée et aborda en Provence. Il se rend d’abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt non loin de Nîmes, dans le Gard.
Il sera chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la Vallée Flavienne.
Au cours d’une partie de chasse, poursuivie par la meute royale, une biche vint se réfugier auprès du solitaire. Le Roi découvrit saint Gilles blessé par la flèche d’un chasseur. Emu, il lui offrit la Valée Flavienne pour y bâtir un monastère, qui connut plus tard un très grand rayonnement.
Cette légende est liée à la fondation de l’abbaye de Saint-Gilles (Gard), lieu de pèlerinage important sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins s’y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.
L’édifice verra mourir l’ermite le 1er septembre 720 ou 721.
Au Moyen Age, le culte de Saint Gilles était très important, non seulement en Provence mais dans la plupart des pays de la chrétienté.
Il était surtout vénéré comme saint auquel on se confessait le plus volontiers, puisqu’il assurait l’absolution.