Saint-Germain-en-Laye
Le musée des antiquités nationales,
créé en 1867
et
devenu
musée d'Archéologie nationale et domaine national de Saint-Germain-en-Laye
en 2009,
est un musée consacré à l'archéologie de la France.
Il présente une riche collection d'archéologie comparée des cinq continents.
Il est installé dans le château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), restauré par Eugène Millet, élève d'Eugène Viollet-le-Duc, pour accueillir les salles d'exposition du musée.
Carreaux de pavement aux armes d'Henri II
Henri II,
né le à Saint-Germain-en-Laye et mort le à Paris,
est roi de France de 1547 à sa mort. Deuxième fils de François Ier et de Claude de France, il devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné en 1536. Il reçoit alors les titres de dauphin et de duc de Bretagne.
Le roi Henri II,
portrait d'après François Clouet, 1559.
Sacré roi de France le à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune, qui est depuis toujours celui de la maison d'Orléans à laquelle il appartient en tant que fils cadet de François Ier (et non pas l'emblème de Diane de Poitiers, comme on a pu souvent le croire). Ses devises sont Plena est œmula solis ( L'émule du soleil est pleine ) et Donec totum impleat orbem ( Jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde entier ).
Roi parfaitement représentatif de la Renaissance française, Henri II poursuit l'œuvre politique et artistique de son père. Il continue les guerres d'Italie, en concentrant son attention sur l'empire de Charles Quint qu'il parvient à mettre en échec. Henri II maintient la puissance de la France mais son règne se termine sur des événements défavorables comme la défaite de Saint-Quentin (1557) et le traité du Cateau-Cambrésis qui met un terme au rêve italien.
Son règne marque également l'essor du protestantisme qu'il réprime avec davantage de rigueur que son père. Devant l'importance des adhésions à la Réforme, Henri II ne parvient pas à régler la question religieuse, qui débouche après sa mort sur les guerres de Religion.
Il meurt accidentellement à l'âge de quarante ans : le , lors d’un tournoi tenu rue Saint-Antoine à Paris (devant l'ancien hôtel des Tournelles), Gabriel de Montgommery, capitaine de sa garde écossaise, le blesse d'un éclat de lance dans l'œil. Il en meurt dix jours plus tard.
Le faïencier Masséot Abaquesne
fut actif à Rouen dès 1526.
En 1542, il reçoit une commande prestigieuse : un premier pavement pour le château d'Ecouen, demeure du connétable Anne de Montmorency, proche de François Ier.
Trois ans plus tard, son atelier produit plus de 4000 pièces de forme pour l’apothicaire rouennais Pierre Dubosc.
En 1557, il livre à Claude d’Urfé, gouverneur du dauphin et des enfants de France, les pavements de sa chapelle située dans la Loire.
Il décède avant 1564, date à laquelle sa femme Marion Durand, dénommée veuve, signe un acte pour honorer une commande de feu son mari.
Récipients en céramique
de la tombe à char de Berru (Marne)
Entre 475 et 250 avant notre ère, certains guerriers de haut rang étaient enterrés accompagnés de leur char de guerre.