Le château de Fontainebleau
a été l'une des demeures des souverains français depuis François Ier (qui en fit sa demeure favorite) jusqu'à Napoléon III.
Plusieurs rois ont laissé leur empreinte dans la construction et l'histoire du château, qui est ainsi un témoin des différentes phases de l'Histoire de France depuis le Moyen Âge.
Entouré d'un vaste parc et voisin de la forêt de Fontainebleau, le château se compose d'éléments de styles médiévaux, Renaissance, et classiques.
Les premières traces d'un château à Fontainebleau remontent au XIIe siècle. Les derniers travaux furent effectués au XIXe siècle.
Musée Napoléon
Le musée est installé dans l'aile Louis XV du château, elle-même restaurée en 1810 par Napoléon après avoir été de 1803 à 1808 le siège de l'Ecole spéciale militaire, future Ecole Saint-Cyr.
Exceptionnelle réunion de meubles, objets d’art, tableaux, sculptures, orfèvrerie, armes, costumes, céramiques, documents et souvenirs historiques ayant appartenu à la famille impériale.
Chambre d'Anne d'Autriche
Tapisserie
Le Triomphe de la Religion
Laine, soie, fil d'or, haute-lisse, d'après les cartons de Noël Coypel, né le à Paris, et mort dans la même ville le , artiste-peintre français de l’école classique.
Mobilier livré en 1860 par la
Maison Fourdinois
fondée en 1835 par Alexandre Georges Fourdinois, descendant d'une maison de sculpteurs sur bois parisiens.
En 1844 Alexandre Georges Fourdinois s'associe à l'ornemaniste anglais Fossey. qui lui apporte ses capacités techniques et son sens des affaires. Ils se séparent en 1848 sans que l'on en connaisse les raisons. Fourdinois reste dans les mêmes ateliers situés rue Amelot à Paris.
En 1867 la maison est reprise par le fils, Henri Auguste, après avoir travaillé en collaboration dès 1860 avec son père.
Avant cela il travaille chez Félix Duban, architecte qui restaura l'Ecole des Beaux-Arts et la galerie d'Apollon au Louvre. D'ailleurs, Duban commandera à Fourdinois père des meubles pour les salles restaurées du Louvre.
Plus tard, Henri Auguste travaillera à Londres comme dessinateur chez l'orfèvre Morel et exécutera des modèles pour le bronzier Paillard.
La maison fermera ses portes en 1887.
Tapisserie
Le Triomphe de la Mars