Le Mexique,
en forme longue les Etats-Unis mexicains,
en espagnol México et Estados Unidos Mexicanos,
est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord.
Le Mexique est un pays cosmopolite, bouillonnant, multiple et fascinant. Une terre mythique, qui évoque tout à la fois le monde préhispanique, l’aventure, la révolution, les fêtes joyeuses et colorées. De nombreuses civilisations s’y sont succédé au fil des siècles, et furent d’une telle richesse que l’on peut passer toute une vie à étudier la science des Mayas, l’esthétisme des Olmèques, l’esprit sportif des Toltèques ou l’organisation militaire des Aztèques.
Chichen Itza
fut une ville maya, mais elle présente beaucoup de symboles toltèques, au niveau de son art tout comme de ses constructions. En effet, elle fut envahie par les Toltèques aux alentours de 800 après J-C.
Les 2 cultures fusionnèrent, et c’est alors que le culte du dieu serpent à plume appelé Kukulcán naquit. Ce-dernier était connu sous le nom de Quetzalcóatl par les Toltèques et les Aztèques.
Le mur des Crânes (tzompantli)
Le culte de la vie par la mort se retrouve sur les murs de cette plate-forme couverte de têtes de morts, représentation en pierre des monuments élaborés avec des crânes humains enfilés sur des pieux (tzompantli).
Sans doute était-ce ici le lieu où l'on exposait au public les têtes des victimes sacrifiés.
Sur un mur en talus repose un panneau encadré de deux corniches; celle du haut est décorée de crânes en bas-reliefs fichés sur des pieux; les corniches sont surmontées de serpents, d'aigles en train de manger des coeurs, de guerriers et de serpents à plumes, où l'on voit l'influence du centre du Mexique. Il a été probablement érigé durant la domination des Cocomes, plus particulièrement de leurs capitaines mercenaires, originaires du Haut Plateau, lors de la seconde période guerrière de la cité.
Le tzompantli possède une structure en "T". il est orné à la base de trois panneaux représentant des squelettes, séparés par des moulures. Au total, on a recensé plus de 500 squelettes sculptés en haut-relief.
Les mésoaméricains exposaient parfois les têtes coupées de leurs ennemis. La représentation en pierre de cette pratique se nomme tzompantli.
Stands de marchands d'artisanat
Le chac-mool était un intermédiaire entre l'homme et les dieux.
Le terme Chac Mool a été inventé en 1875 par l'explorateur Auguste Le Plongeon ( photographe, antiquaire et archéologue amateur franco-américain, né le 4 mai 1825 à Jersey et décédé le 13 décembre 1908 à New York) pour désigner un type de statue trouvé à Chichen Itza. Ce nom éminemment fantaisiste, signifie « grand jaguar rouge » en maya yucatèque.
Ce type de statues fait son apparition en Mésoamérique au début du Postclassique et est associé aux Toltèques.
Le chac-mool le plus connu et le mieux conservé a été retrouvé en 1943 en dehors du centre cérémoniel de Tenochtitlan, d'où il pourrait avoir été retiré après la conquête espagnole.
La sculpture représente un homme couché, s'appuyant sur ses coudes, les jambes repliées et la tête tournée à 90 degrés vers le côté. Il tient un plateau sur le ventre.
Le visage porte un masque de Tlaloc, dieu aztèque de l'eau.. Plutôt qu'un plateau, il tient dans ses mains un « cuauhxicalli » (vase destiné à recevoir le cœur des victimes sacrifiées) typiquement aztèque, mais au lieu d'être creux, il a un sommet plat décoré lui aussi d'un masque de Tlaloc. Enfin, la base du monument est également décorée d'un Tlaloc.
La théorie la plus courante est que le plateau est destiné à recevoir le cœur des victimes sacrifiées. Le Chac Mool servait aussi probablement de « techcatl » (autel sacrificiel).