Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
La grande serre chaude de Malmaison
fut commencée en 1804 pour l'impératrice Joséphine par l'architecte paysagiste Jean-Marie Morel (1728-1810) et achevée à la fin de 1805 sur les plans de Jean-Thomas Thibault (1757-1826) et de son associé Barthélemy Vignon (1762-1846).
C'était la première fois en France que le verre était utilisé sur une surface aussi importante ; la serre de Malmaison peut être considérée comme le précurseur des grandes architectures de verre et de métal du XIXe siècle. Elle mesurait environ 50 mètres de long sur 19 mètres de large et était partagée en deux sections distinctes :
- la serre proprement dite, chauffée par douze grands poêles, dans laquelle pouvaient croître des arbres de 5 mètres de haut. Joséphine y cultivait des plantes comme le jasmin, mais aussi la rose, l'hortensia ou la violette de Parme ;
- en retrait et attenant à celle-ci, un bâtiment abritant une suite de salons, dont un salon central en rotonde décoré par Louis-Martin Berthault en 1807, d'où il était possible de contempler les plantes rares en se reposant après la visite de la serre ; le pavillon était luxueusement décoré et meublé par les meilleurs artisans de l'époque tels le marbrier Gilet et l'ébéniste Jacob Desmalter.
Victor-Jean Nicolle
(1754-1826)
était un artiste français.
Nicolle est né à Paris . Il a révélé son talent pour les compositions paysagères à un âge précoce quand, en 1771, comme élève de l'Ecole royale de dessin, il a remporté le Prix Perspective.
Il a acquis une passion pour la représentation de l' architecture des ruines classiques et à la poursuite de cette passion il a embarqué dans un voyage à travers le sud de l'Europe - Italie ( Venise , Bologne , Florence , Naples et Rome ) ainsi que la France .
Fasciné par Rome, il y fit deux voyages, 1787-89 et 1806-11, pour dessiner les bâtiments.
Son travail constitue un historique historique et topographique important des milieux urbains.
Les compositions de Victor-Jean Nicolle comprennent des œuvres comme le Pont Neuf vu à travers une fenêtre circulaire du Louvre (peu de temps après 1808) qui illustre la vue prise depuis une des fenêtres circulaires derrière la colonnade de la façade est du Louvre, à Paris, D'où le titre de son œuvre.
Son travail constitue un historique historique et topographique important des milieux urbains.
Victor-Jean Nicolle, La Seine (le pont Neuf) vue du Louvre, 50,8 × 39,4 cm. Musée Carnavalet, Paris
Auguste-Siméon Garneray
(Paris, 1785-Paris, )
est un peintre, dessinateur, miniaturiste et aquarelliste français de style troubadour.
Elève de Jean-Baptiste Isabey, il devient professeur et est le maître d'Hortense de Beauharnais et, plus tard, de la duchesse de Berry.
Concepteur de costumes pour l'Opéra de Paris et pour le Théâtre-Français, on lui doit des aquarelles commandées par l'impératrice Marie-Louise pour une Histoire de Mlle de La Vallière, ainsi que des illustrations pour de nombreuses éditions.
Il participe au Salon de 1808 à 1824 et y présente de nombreuses toiles comme La reine Mathilde, Tombeau du marquis de Brézé, dans l'église cathédrale de Rouen, Aline, reine de Golconde, Vue de la chambre à coucher de madame la duchesse de B..., Portrait de Mme ***, dans sa bibliothèque, Intérieur de l'appartement de Mme la comtesse de ***, Guirlandes de roses d'espèces variées, Portrait de Mlle Pauline G..., Portrait de deux enfants de M. le comte de L..., dans le jardin de l'Elysée Bourbon, Tableau de fleurs, Portrait de la nièce de l'auteur, etc ...
D'un entretien coûteux, la serre fut démolie dès 1827.