La cathédrale Notre-Dame de Senlis
est une cathédrale catholique romaine d'architecture gothique.
La cathédrale a été le siège de l’ancien évêché de Senlis, aboli par le Concordat de 1801. Son territoire fut alors réuni au diocèse de Beauvais.
De taille assez modeste (longueur totale extérieure : 76 mètres), elle est l’un des premiers monuments gothiques du pays.
Mais les dimensions d’un sanctuaire sont loin de déterminer son importance architecturale. Avec son portail de la Vierge, chef-d’œuvre de la sculpture gothique du XIIe siècle, sa remarquable tour sud, chef-d’œuvre d’architecture gothique du XIIIe siècle, ses façades du transept, toutes deux chefs-d’œuvre du gothique finissant, Notre-Dame de Senlis prend place parmi les plus belles cathédrales de France.
Anne-Marie Javouhey,
née le à Jallanges (Côte-d'Or) en Bourgogne, morte le à Paris, est la fondatrice de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny.
En pleine Révolution française, Anne-Marie Javouhey se consacre à Dieu lors d'une messe clandestine.
Elle donne l'instruction aux enfants pauvres en leur ouvrant des classes dans les villages environnants. Elle catéchise.
Après avoir cherché sa voie auprès de plusieurs maisons religieuses, elle fonde la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny.
Devant le succès de cette maison ouverte par les sœurs à Paris, le ministre de la Marine et des Colonies leur demande de tenter l'aventure Outre-mer.
Elles embarquent pour l'île de la Réunion en 1817. Il en est de même en Guyane, où le gouvernement lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté.
En France, elle fonde un petit séminaire d'où sortiront les premiers prêtres indigènes du Sénégal. La croissance de la Congrégation est rapide. Femme forte, entreprenante et réfléchie, Anne-Marie Javouhey sait tout accueillir et y discerner l'essentiel. Elle ne se contente pas de soulager la misère; elle travaille aussi à instaurer un ordre social plus conforme à l'Evangile.
A sa mort, 1200 religieuses se trouvent sur les 5 continents.
Sainte Rita de Cascia
Rita naquit au mois de mai 1381, à Roccaporena, près de Cascia (Ombrie). Sa naissance porte déjà le cachet du surnaturel : des abeilles mystérieuses, voltigeant autour de son berceau, pénétraient dans sa bouche entr'ouverte et en ressortaient sans lui faire aucun mal. Par ce miracle, Dieu voulut sans doute préconiser en Rita cette vertu de douceur dont elle devait être par la suite le vivant et sublime modèle.
En effet, mariée par ses parents à un jeune homme du pays, sa vie conjugale fut un vrai martyre à cause du caractère violent et brutal de son mari. Mais avec une douceur et une patience héroïques, Rita parvient à le convertir.
En 1416, son mari fut tué. Rita pardonna généreusement, et s'efforça encore d'éloigner de ses deux enfants tout sentiment de vengeance jusqu'à demander à Dieu le sacrifice de leur vie plutôt que de les voir un jour homicides. L'héroïque prière fut exaucée.
Restée seule, Rita se consacra entièrement à Dieu qui, d'une façon miraculeuse, la fit entrer dans le couvent des Augustines de Cascia, où elle passa 40 ans dans l'exercice héroïque de toutes les vertus.
Le Jeudi Saint de 1441, pendant une extase, Rita fut miraculeusement blessée au front par une épine du Christ devant lequel elle priait.
Le 22 mai 1457, comblée de mérites, Dieu l'appela à Lui. A sa mort, une lumière merveilleuse inonda sa cellule, une odeur ineffable se répandit dans le couvent, et son âme fut vue, auréolée de gloire, monter au Ciel.
Elle fut proclamée Bienheureuse en 1737, et canonisée au mois de mai 1900.
Aujourd'hui, la dévotion à Sainte Rita est universelle et ses grâces sont innombrables. Elle est invoquée surtout dans les cas désespérés.
Son corps, miraculeusement conservé, repose dans son Sanctuaire de Cascia, en Italie.
Photo prise avec flash
Le Grand-Orgue
Construit pour l'abbaye Saint-Vincent de Senlis par un facteur inconnu (Carouge ?), l'orgue reconstruit en 1760 par François-Henri Clicquot.
Son transfert en 1805 à la cathédrale donne lieu à une restauration en 1808 par Dallery.
Joseph Merklin est chargé en 1874 de sa reconstruction complète.
Un projet de restauration voit le jour au début du XXe siècle, à l'issue duquel le Positif doit être rendu expressif.
Ce n'est qu'en 1974 qu'une nouvelle reconstruction a lieu, confiée à Roger Lambert, du Mans.
Relevé par Jean-Marc Cicchero en 1996, l'instrument actuel est au cœur d'un nouveau projet de restauration.