Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
Fauteuils
Georges Jacob
(Cheny, 6 — Paris ),
reçu maître en 1765, est le plus célèbre et aussi le plus prolifique des menuisiers en sièges du XVIIIe siècle français.
Il est le fondateur d'une dynastie. Deux de ses trois fils, Georges II Jacob (1768-1803) et François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770-1841), seront menuisiers et ébénistes, puis son petit-fils Alphonse Jacob-Desmalter (1799-1870) prolongera la renommée du nom de Jacob jusqu'au règne de Louis Philippe.
Depuis le règne de Louis XV jusqu'au Consulat, Georges Jacob produisit une quantité incalculable de sièges, de toutes espèces et d'une grande richesse d'invention.
Guéridon
Vases et Feux
Louis-Simon Boizot dit Louis Boizot,
né à Paris le 9 octobre 1743, mort dans cette ville le 10 mars 1809,
est un sculpteur français.
Fils du peintre Antoine Boizot, il est l'élève du sculpteur Michel-Ange Slodtz lorsqu'il remporte, en 1762, le premier prix de Rome de sculpture sur le thème de La Mort de Germanicus. Il intègre alors l'Ecole royale des élèves protégés. Ce succès lui permettra également de partir pour Rome en 1765 où il séjournera pendant cinq ans à l'Académie de France. gréé par l'Académie dès son retour en France, il ne devient toutefois académicien qu'en 1778 avec une statue de Méléagre. Dès 1773, il exposa au Salon.
Il fut nommé professeur à l'Ecole des beaux-arts le 21 décembre 1805, et sera remplacé par Philippe-Laurent Roland, en 1809 et membre de l'Institut.
Hormis des commandes impériales de Catherine II de Russie alors qu'il se trouvait à Rome, Boizot travailla majoritairement pour la capitale française en créant principalement des décors sculptés pour des bâtiments publics tels que le Palais Bourbon (1772), l'église Sainte-Geneviève (1776-1777) ou l'église Saint-Sulpice (1777-1787).
En 1783, le comte d'Angiviller lui demanda, dans le cadre de la série de portraits des « Grands Hommes », une statue de Racine. La reine Marie-Antoinette lui commanda entre autres deux bustes : l'un de Louis XVI, l'autre de son frère l'empereur d'Autriche Joseph II.
Boizot acquit toutefois une notoriété certaine lorsqu'il succéda, en 1774, en remplacement du sculpteur Falconet à la tête des ateliers de sculptures de la Manufacture de Sèvres. Jusqu'en 1785, il créa de petits modèles allégoriques selon les nouveaux canons néo-classiques qui tranchaient avec la tradition élégante et gracieuse qui prévalait jusqu'alors.