Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
La table d'Austerlitz
Cette table fut commandée en 1806 à la manufacture de Sèvres,
Le dessin d'ensemble fut confié à Percier (Paris, 22 août 1764 - Paris, 5 septembre 1838) qui choisit, pour le plateau, le parti d'un médaillon central avec le portrait de l'Empereur, entouré de rayons portant des noms de batailles et séparant de plus petits médaillons avec les portraits de ses compagnons (c'est improprement que cet ouvrage fut parfois appelé table des Maréchaux).
>>> Référence
Louis-Alexandre Berthier,
prince de Neuchâtel et Valangin, prince de Wagram,
né à Versailles le et mort à Bamberg le ,
est un militaire français du XIXe siècle.
Né de parents tous deux au service du roi, il devient ingénieur-géographe comme son père et participe à la guerre d'indépendance américaine.
Colonel en 1778, il passe dans la Garde nationale puis remplit les fonctions de chef d'état-major sous divers généraux, le plus notable étant Napoléon Bonaparte, commandant en chef de l'armée d'Italie. Berthier participe sous ses ordres aux campagnes d'Italie et d'Egypte et soutient le coup d’Etat du 18 brumaire.
Sous le Consulat, il reçoit le portefeuille du ministère de la Guerre qu'il conservera jusqu'en 1807.
Lors de l'instauration du régime impérial en 1804, Napoléon l'élève à la dignité de maréchal d'Empire puis le fait prince souverain de Neuchâtel et Valangin en 1805.
Major général de la Grande Armée, Berthier participe à toutes les campagnes de l'Empire sans jamais toutefois assurer de commandement sur le champ de bataille, où il se montre piètre tacticien.
Prince de Wagram et colonel général des Suisses en 1809, il reste aux côtés de l'Empereur jusqu'à l'abdication de ce dernier en 1814.
Il se rallie alors à Louis XVIII qui le fait pair de France et capitaine de la Garde royale.
Rentré chez sa famille à Bamberg, il y meurt défenestré (probablement un suicide) le 1er juin 1815.
Sa mort survenue peu avant la bataille de Waterloo affecte Napoléon qui dira de lui : " Nul autre n'eût pu le remplacer. "
Ses Armoiries
Parti : au I, d'or, au dextrochère d'argent, armé d'azur rehaussé d'or, tenant une épée de sable et chargé d'un bouclier de sable à un W entouré de Commilitoni Victor Ceasar, le tout d'or, au chef des princes grands dignitaires de l'Empire (Wagram) ; au II, d'or, au pal de gueules, chargé de trois chevrons d'argent (Neufchâtel), au chef des Princes Souverains.
Joachim Murat,
né le à Labastide-Fortunière — de nos jours Labastide-Murat, dans le département du Lot — et mort le à Pizzo, dans le royaume de Naples,
est un maréchal d'Empire français, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.
Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Blason de Joachim Murat, grand duc de Cleves et de Berg
Parti : au I, d'argent au lion léopardé de gueules, armé, lampassé et couronné d'azur (Berg) ; au II, de gueules aux rais d'escarboucle, pommetés et fleuronnés d'or de huit pièces (Clèves) ; à l'ancre de sable à quatre becs brochant sur le parti. Sur le tout, d'azur à l'aigle d'or empiétant un foudre du même, la tête contournée
Charles Pierre François Augereau,
né le à Paris et mort le à La Houssaye-en-Brie (Seine-et-Marne),
est un général français puis maréchal d'Empire et duc de Castiglione.
Brillant divisionnaire pendant la première campagne d'Italie, Augereau déçoit Napoléon durant les guerres napoléoniennes de par son attitude aussi bien au combat qu'envers la personne de l'Empereur.
A Sainte-Hélène, ce dernier lui reproche particulièrement son comportement pendant la campagne de France où, commandant de l'armée de Lyon, le maréchal ne réussit pas à battre les troupes autrichiennes qui lui sont opposées et s'attire plus tard ce sévère jugement du souverain : " Depuis longtemps, chez lui, le maréchal n’était plus le soldat ; son courage, ses vertus premières, l’avaient élevé très haut hors de la foule : les honneurs, les dignités, la fortune, l’y avaient replongé. Le vainqueur de Castiglione eût pu laisser un nom cher à la France ; mais elle réprouvera la mémoire du défectionnaire de Lyon. "
Son blason
D’azur, au lion léopardé couronné d’or, au chef des Ducs de l’Empire.