Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
La table d'Austerlitz
Cette table fut commandée en 1806 à la manufacture de Sèvres,
Le dessin d'ensemble fut confié à Percier (Paris, 22 août 1764 - Paris, 5 septembre 1838) qui choisit, pour le plateau, le parti d'un médaillon central avec le portrait de l'Empereur, entouré de rayons portant des noms de batailles et séparant de plus petits médaillons avec les portraits de ses compagnons (c'est improprement que cet ouvrage fut parfois appelé table des Maréchaux).
Achevée en 1810, la table fut envoyée au palais des Tuileries, puis dans la grande galerie du Louvre; en 1812, elle fut exposée au Salon sous le nom de l'auteur des médaillons, Isabey, né à Nancy le et mort à Paris le , dont c'était quasiment la première réalisation sur porcelaine.
A la chute de l'Empire, elle fut renvoyée à la manufacture, avec le projet d'en faire effacer l'effigie de Napoléon. Après diverses vicissitudes, elle fit l'objet d'un échange avec le collectionneur Tochon contre sa collection de bronzes antiques, puis passa à la famille de Serres, amis d'Isabey. Elle connut plusieurs propriétaires privés et fut enfin acquise en 1929 pour le musée de Malmaison grâce à une somme de 400 000 francs généreusement offerte in extremis par Edward Tuck, homme d'affaires américain né le 24 août 1842 et mort le 30 avril 1938 à Monte-Carlo.
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La table d’Austerlitz
Cette table fut commandée en 1806 à la manufacture de Sèvres,
Le dessin d'ensemble fut confié à Percier (Paris, 22 août 1764 - Paris, 5 septembre 1838) qui choisit, pour le plateau, le parti d'un médaillon central avec le portrait de l'Empereur, entouré de rayons portant des noms de batailles et séparant de plus petits médaillons avec les portraits de ses compagnons (c'est improprement que cet ouvrage fut parfois appelé table des Maréchaux).
Achevée en 1810, la table fut envoyée au palais des Tuileries, puis dans la grande galerie du Louvre; en 1812, elle fut exposée au Salon sous le nom de l'auteur des médaillons, Isabey, né à Nancy le et mort à Paris le , dont c'était quasiment la première réalisation sur porcelaine.
A la chute de l'Empire, elle fut renvoyée à la manufacture, avec le projet d'en faire effacer l'effigie de Napoléon. Après diverses vissicitudes, elle fit l'objet d'un échange avec le collectionneur Tochon contre sa collection de bronzes antiques, puis passa à la famille de Serres, amis d'Isabey. Elle connut plusieurs propriétaires privés et fut enfin acquise en 1929 pour le musée de Malmaison grâce à une somme de 400 000 francs généreusement offerte in extremis par Edward Tuck, homme d'affaires américain né le 24 août 1842 et mort le 30 avril 1938 à Monte-Carlo.
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