L'Inde
dont le nom officiel actuel est
la République de l'Inde,
est un grand pays d'Asie du Sud. Sa superficie est d'environ 3,1 millions de kilomètres carrés (soit 5,6 fois la France) et sa population est de 1,1 milliard d'habitants (soit 18 fois la population française).
New Delhi est la capitale de l'Union indienne.
La monnaie est la roupie indienne.
Bikaner
est une ville située dans le nord de l'Inde dans l'Etat du Rajasthan.
La ville produit traditionnellement des tapis et une industrie de la céramique s'est largement développée. Le tourisme joue une part importante dans son économie.
Sur la route entre Fatehpur et Bikaner
Paons, dromadaires et bovins
Attention aux animaux sur la route ...
Le Fort Junagarh
est une citadelle d'un kilomètre de circonférence, ancien palais de mahârâja.
Le Fort a été construit à la fin du XVIe siècle (1589 à 1594) par le mahârâja Rai Singh, général de l'armée du grand empereur moghol Akbar.
Comme la majorité des Forts du Rajasthan, il se compose de très grandes cours dans lesquelles avaient lieu les grandes fêtes hindoues, de multiples palais, et de couloirs cachés par des moucharabiehs permettant aux femmes de voir ce qui ce passait dans les cours sans être aperçues par les hommes.
Les portes sont suffisamment hautes pour laisser passer un homme à dos d'éléphant,
mais disposent également de pics à mi-hauteur permettant de se défendre d'une attaque d'éléphants armés.
Les deux premières cours de la citadelle
Le sati
est une pratique qui consistait à la femme de s'immoler pour rejoindre son époux décédé.
Sur les monuments indiens, les mains représentent les femmes de sang royal qui se sont immolées suite à la mort de leur mari.
A la mort de son mari, la veuve suivait un rituel précis :
La veuve prend d'abord un bain afin de se purifier.
Elle est ensuite parée d'un sari de mariage.
Si elle est de sang royal, elle appose l'empreinte de sa main sur un mur.
La future sati se munit d'un miroir, d'un peigne ainsi que de kumkum.
Elle applique la pâte de kumkum sur les portes des maisons sur son chemin vers le bûcher, laissant l'empreinte de son sacrifice accompli pour le bien de la communauté.
Arrivée au bûcher, elle se défait de ses bijoux qu'elle confie à sa famille.
Puis, comme lors de son mariage, puisqu'il s'agit d'une seconde union, elle fait plusieurs fois le tour du bûcher.
La veuve se place ensuite sur le bûcher, tient dans sa main une noix de coco, symbolisant le crâne de Brahmâ et la tête de son mari sur ses genoux.
Avant la crémation, la sativrata bénéficie du pouvoir de bénir ou de maudire les personnes qui viennent à elle. L'espace d'un instant, elle est une déesse.
Enfin, c'est le fils aîné de la sati qui allume le bûcher. La combustion de l'enveloppe charnelle de la veuve permettra à son atman de rejoindre l'esprit de son mari.
Source : http://pagesperso-orange.fr/indianred/sati.htm
L'accès au palais du mahârâja
gardé par les éléphants des deux guerriers rathores (clan Rajput du Pakistan et de l'Inde) morts en défendant la forteresse contre les mogholes, dont la dynastie régna en Inde de 1526 à 1858.