Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
le château de Malmaison entouré de son parc
reste un témoin incontournable de l'Histoire de France et de la passion pour la botanique de la célèbre impératrice.
Victoire-Emmanuel Leclerc
(Pontoise, 1772 - Ile de la Tortue (Saint-Domingue), 1802)
Epoux de Pauline Bonaparte (soeur de Napoléon née le 20 octobre 1780 à Ajaccio, décédée le 9 juin 1825 à Florence), le général Leclerc est le beau-frère du Premier Consul, mais il est aussi le beau-frère de Davout par le mariage de sa soeur, Aimée Leclerc, avec le futur prince d’Eckmühl.
Il est resté dans l’histoire pour avoir été, en 1802, capitaine général de l’expédition de Saint-Domingue, forte de 35 000 militaires mais défaite en 1803 lors de l’indépendance d'Haïti.
Tableau peint par François-Joseph Kinson,
né le 28 janvier 1770 à Bruges et mort le 18 octobre 1839 à Bruges,
était un peintre flamand.
Après avoir fait une école d'art à Bruges, Kinson établit sa réputation à Gand et Bruxelles.
En 1799 il s'installe à Paris, courtisé par les riches et puissants de l'époque. Il travaille pour les cours de Napoléon Bonaparte et de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie. Il est surtout connu pour ses portraits de femmes élégantes, par exemple celui de Catherine de Wurtemberg, reine de Westphalie, exposé au Musée Marmottan Monet.
L'artiste a travaillé comme peintre de la cour à Paris jusqu'en 1830.
Bonaparte, premier consul
Le coup d'état du 18 Brumaire Durant l'été 1799, la France connaît une crise politique et économique. Une part croissante de la classe dirigeante souhaite faire tomber le Directoire.
A son retour d'Egypte, Bonaparte prend la tête du coup d'état qui éclate le 18 Brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799). Il se fait nommer premier consul et met en place un régime autoritaire.
Tableau attribué à Anne-Louis Girodet vers 1802.
Anne-Louis Girodet, ou Anne-Louis Girodet-Trioson,
né à Montargis le 5 janvier 1767 et mort à Paris le 9 décembre 1824 (à 57 ans),
est un peintre et graveur français.
L'œuvre de Girodet se situe à la charnière des deux grands courants artistiques du début du XIXe siècle : la peinture néoclassique et la peinture romantique.
La recherche de la beauté idéale selon les canons classiques l'inscrit dans la lignée des peintres néoclassiques davidiens dont il est avec Antoine-Jean Gros, François Gérard, et Jean-Auguste-Dominique Ingres l'un des principaux représentants, alors même que, par une forte volonté d'innovation, il imprègne ses peintures d'une grâce et d'une poésie singulière qui préfigure le romantisme.
Figures allégoriques des villes de Berlin, Varsovie et Koenigsburg
Médaillon de la Manufacture de Sèvres, 1861
D'après un original de 1809