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Caen

est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.

 

545px-Blason ville fr Caen (Calvados) (Orn ext) svg

 De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. 

Devise de la ville de Caen : 

 Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.

 

Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,

Le musée des Beaux-Arts de Caen

compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIsiècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.

 Octave Tassaert, La ramasseuse de fagots
 Octave Tassaert, La ramasseuse de fagots

Nicolas François Octave Tassaert,

né le à Paris où il meurt le ,

est un peintre, graveur et illustrateur français.

 

Octave Tassaert fut d'abord instruit par son père, Jean-Joseph-François Tassaert (ca. 1765 - 1835) puis par son frère aîné, Paul (mort en 1855), marchand de tableaux. En 1816, Octave apprend la gravure avec Alexis-François Girard (1787-1870) puis il étudie à l'École des beaux-arts de Paris de 1817 à 1825, sous la direction de Guillaume Guillon-Lethière (1760-1832).

Il débuta comme graveur. Ce premier métier d’illustrateur influa peut-être sur son goût pour les scènes de genre chargées de sous-entendus anecdotiques.
Tassaert demeure célèbre par ses tableaux montrant des miséreux et des désespérés, peints dans l’intention de susciter une commisération sentimentale un peu superficielle (Une famille malheureuse, 1849, musée d’Orsay).
Cette réputation n’est pas entièrement justifiée, car toute une partie de son œuvre revêt au contraire l’aspect souriant des fêtes et des plaisirs (la Femme au verre de vin, 1850, musée de Montpellier).
Artiste sensible et habile, Tassaert joua souvent des camaïeux bruns ou, à l’inverse, donna une peinture brillamment colorée. Misanthrope, pauvre, incompris, il connut vraiment la désespérance qu’il paraissait peindre sans conviction.
Il est représenté par plusieurs tableaux au Louvre (Intérieur d’atelier, 1845 ; Femme nue ; les Enfants abandonnés, 1853 ; Pygmalion et Galatée, 1855) et par une importante suite de peintures, évoquant les divers aspects de son talent, au musée de Montpellier.

Devenu alcoolique, il cessa de peindre et sa santé se détériore. En 1865, il suivit un traitement médical à Montpellier où résidait son ami Bruyas, mais sa santé resta précaire après son retour à Paris. Bien que l'on dise qu'il a commencé à écrire de la poésie, presque toute sa production littéraire a disparu.

Désespéré, Tassaert meurt en 1874 à Paris d'une asphyxie au dioxyde de carbone, geste très probablement volontaire.

Tag(s) : #Musée des Beaux-Arts de Caen
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