Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,
Le musée des Beaux-Arts de Caen
compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIe siècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.
Saint-Valéry-sur-Somme
est une commune du département de la Somme, région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Saint-Valéry est l'un des trois ports de la baie de Somme avec Le Crotoy et Le Hourdel.
Membre du réseau des plus beaux détours de France, sa position stratégique sur un promontoire calcaire face à la baie de Somme, a valu à Saint-Valery-sur-Somme une histoire riche et mouvementée. Guillaume le Conquérant, Jeanne d’Arc sont passés par la cité médiévale.
Pendant les guerres de religion, le capitaine huguenot Cocqueville prit Saint-Valery en juin 1568. Il fut battu le 18 juillet à la bataille de Saint-Valery par le gouverneur de Picardie Cossé-Brissac. Seuls 300 huguenots en réchappèrent.
Ensuite, le maréchal de Cossé reprit Saint-Valery et y massacra les protestants.
Constitué de maisons étroites qui descendent vers le port, le quartier des marins de Saint-Valery s'appelle le Courtgain, allusion aux maigres salaires que percevaient autrefois ses habitants. Au retour des bateaux, spécialisés dans la crevette et le hareng, les femmes s'employaient à mettre le poisson en conserve dans du sel. Cette activité a disparu depuis que Saint-Valery n'abrite pratiquement plus d'embarcations de pêche.
Malgré l'envasement de la baie de Somme et le déclin des ressources halieutiques, le bourg garde un attrait touristique certain.
Référence >>> Saint-Valery-sur-Somme
Le blason de la commune
D'azur à une nacelle d'or désemparée sans rames ni voile ni mat, voguant sur des ondes d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or à la bordure componnée d'argent et de gueules.
Eugène Isabey, né Eugène Louis Gabriel Isabey
le à Paris et mort le à Montévrain,
est un peintre, lithographe et aquarelliste français.
Fils du peintre et célèbre miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), Eugène Isabey souhaite d'abord être marin et ne devient peintre que sur l'insistance de son père.
Il peint des scènes d'histoire, de genre et des paysages, des naufrages en mer proche du romantisme. Ses débuts sont influencés par Eugène Delacroix et Richard Parkes Bonington. Il réalise notamment des intérieurs d'une coloration grise tout en nuances. Peintre principalement de marines et de paysages (Picardie, Normandie), il travaille dans son atelier parisien avec des élèves comme Eugène Boudin, dont il fut l'un des maîtres, Johan Barthold Jongkind ou Durand-Brager, et fut l'ami d'Horace Vernet.
A partir de 1824, il séjourne à Honfleur avec le peintre paysagiste et de genre Xavier Leprince, et s'installe à Saint-Siméon en 1826. Il envoie des vues de la région au Salon de 1827 et rencontre Paul Huet, peintre de paysages et d'animaux. Parmi ses œuvres, citons L'Embarquement de Ruyter, William de Witt et une Tentation de St Antoine. Ses aquarelles annoncent l'impressionnisme.
En 1831, il est choisi pour accompagner la mission diplomatique du comte de Mornay au Maroc, cependant il refuse, rentrant tout juste d'un voyage à Alger.
Il influença Johan Barthold Jongkind et Eugène Boudin dans ces dessins de paysages de Normandie et Bretagne utilisant encre, aquarelle et gouache.
Référence >>> Eugène_Isabey