Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Un chanoine
(du nom latin médiéval canonicus de même sens, lui-même issu de l'adjectif du latin classique canonicus : relatif à une règle, régulier ; et du grec ancien κανών (kanôn), règle)
est un membre du clergé attaché au service d'une église.
Au Haut Moyen Âge, le mot pouvait désigner certains membres du personnel laïc des églises.
Aujourd'hui, il existe des chanoines religieux (séculiers ou réguliers), des chanoines laïcs et des femmes religieuses régulières (chanoinesses).
Jean-Baptiste Jouvenet dit le Grand,
né à Rouen à la fin d’avril 1644 et mort à Paris le ,
est un peintre et décorateur français.
D'abord formé par son père à Rouen, il gagne la capitale en 1661 et intègre l'atelier de Charles Le Brun. Le maître ne tarde pas à découvrir son immense talent de décorateur.
Jean Jouvenet va ainsi, sous la direction de Le Brun, participer à la décoration des résidences les plus prestigieuses notamment le château de Saint-Germain-en-Laye.
En 1675, il devient membre de l'Académie de peinture. Sa réputation est telle qu'il est demandé par les principales villes de France. A partir de 1685, il se spécialise dans les peintures religieuses.
Après la mort de Le Brun (1690) et Mignard (1695), il devient le peintre officiel de la cours. Louis XIV lui confie de nombreux travaux et loue ses qualités. Il travail à la décoration de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides (1704) et du château de Versailles (1709).
Il est nommé directeur de l'Académie de peinture en 1705 et deux ans plus tard devient l'un des recteurs perpétuels. Professeur, il a pour élèves Collin de Vermont, Nattier, Cayot et son neveu Jean II Restout.
En 1713, il a la main droite paralysée à la suite d’une attaque d’apoplexie. Se désolant d’être privé de travailler dans un temps que je ne fais que commencer à connaître les difficultés de mon art, il réussit à se rendre assez habile de la main gauche pour peindre, de cette main, plusieurs toiles dont le Magnificat ou l’Innocence poursuivie par le mensonge et cherchant un refuge dans les bras de la Justice et le plafond du Parlement de Rouen.
Plusieurs de ses œuvres sont exposées au musée du Louvre, notamment la Résurrection de Lazare, ainsi qu’au Musée des beaux-arts de Rouen.