Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,
Le musée des Beaux-Arts de Caen
compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIe siècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.
Conversation sacrée
1510-1511, Caen
Georges de Lydda
(vers 275/280 à Lydda (aujourd'hui Lod en Israël) - 23 avril 303),
Saint Georges
pour les chrétiens, est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté (ordre du Temple, ordre Teutonique, ordre de la Jarretière, ordre de Saint-Michel et Saint-Georges …).
Il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon : allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien sur le mal).
Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques
(de l'hébreu יעקב, ya'aqov),
est un Juif de Galilée et l'un des douze apôtres de Jésus Christ.
Il est nommé Jacques, fils de Zébédée dans le Nouveau Testament. Il est le frère de l'apôtre Jean de Zébédée et l'un des cousins germains de Jésus.
Saint Jacques est l'un des tout premiers disciples à suivre Jésus, et il est un de ses plus proches. Il participe, avec Pierre et Jean, à des événements importants : résurrection de la fille du chef de la synagogue, Transfiguration, la prière de Jésus au Mont des Oliviers. Cependant, à l'instar des autres apôtres, il abandonne Jésus quand celui-ci est arrêté. Enfin, Jacques est cité parmi les témoins de la troisième apparition de Jésus après sa mort, sur les bords du lac de Tibériade (épisode de la pêche miraculeuse rapporté par saint Jean).
Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. (Actes, XII : 2)
Cima da Conegliano, né Giovanni Battista Cima
(Conegliano 1459 - Conegliano 1517),
est un peintre italien de la Renaissance de l'école vénitienne.
Seuls de rares documents permettent de reconstituer la vie du peintre. La date de naissance de l'artiste (1459 ou 1460) n'est pas établie, mais déduite des registres de Conegliano de 1473, qui mentionne un cimator (ouvrier drapier) nommé Joannes, mais est-ce lui, ou bien un ouvrier de son frère Antonio ? Joannes est un prénom courant. Si c'est bien le peintre, il devait avoir à ce moment quatorze ans, puisque c'est l'âge où il a commencé à payer des impôts, selon les lois de la ville.
On ne sait rien sur sa formation en peinture avant 1489, date de sa première œuvre qu'il signe et date (vierge à l'enfant entre saint Jérôme et saint Jacques). A ce moment-là, il vit à Venise où il est maître, ce qui sous entend qu'il a son propre atelier avec au moins un apprenti.
Vasari dit de lui qu'il fut l'élève de Giovanni Bellini, qu'il est mort jeune et que sans cela il aurait probablement égalé son maître.
L'année 1494 voit quelques paiements effectués à l'artiste. Les autres paiements remontent à 1499, 1504 et 1510.
Entre 1500 et 1515, il a probablement vécu entre Venise et la région de l'Émilie. A Parme, Bologne, des œuvres lui ont été commandées pour les églises, comme la Vierge et l'Enfant, des saints Michel et André en 1505 et la Conversation sacrée en 1513.
Sa présence à Conegliano, où il a passé les étés, est documentée pour la dernière fois en 1516.
Il meurt entre 1517-1518, probablement à Conegliano, où il existe aujourd'hui un musée Giovanni Battista Cima.