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Caen

est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.

 

545px-Blason ville fr Caen (Calvados) (Orn ext) svg

 De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. 

Devise de la ville de Caen : 

 Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.

 

Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,

Le musée des Beaux-Arts de Caen

compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIsiècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.

Olivier Debré,

né le à Paris où il est mort le , est un peintre français représentant majeur de l’abstraction lyrique.

Noire bleu ocre de Loire ..., huile sur toile d'Olivier Debré
Noire bleu ocre de Loire ..., huile sur toile d'Olivier Debré
Noire bleu ocre de Loire ..., huile sur toile d'Olivier Debré

 

 Olivier Debré

réalise vers 1943 ses premières peintures dans l'influence de Picasso, puis, en 1945-1947, ses premières œuvres non-figuratives: des compositions de signes peints sur papier à la gouache ou à l'encre de Chine.

A la Libération, ses rencontres avec les peintres de l'avant-garde abstraite (de Staël, Poliakoff, Schneider, Soulages ), le conduisent à adopter une technique picturale fondée sur la construction du tableau par plans de couleurs maçonnés au couteau en couches épaisses. La même organisation picturale se retrouve, en cette fin des années 50, dans les "personnages" totémiques que Debré bâtit par masses compactes -têtes sans visage, troncs carrés, bas dressés-. Ils s'inscrivent entre les grands "signes personnages" abstraits qui se retrouvent dans les dessins à l'encre des années 1950-55. Deux peintures appartiennent à cette série : le Personnage debout bleu de 1957-58 et le Grand gris clair (personnage) de 1960. La douceur des tons est tout autant en contraste avec les teintes austères qui caractérisent les premières peintures de l'artiste, qu'avec la coloration beaucoup plus intense que Debré va généraliser dans sa peinture à partir de 1960 (Intérieur bleu de 1956-59).

Après 1959, il semble qu'il faille attribuer à ses rencontres aux Etats-Unis avec les maîtres de l'expressionnisme abstrait américain (Kline, Rothko, Olitski) le tournant qui s'opère dans son œuvre.

A partir des années soixante, en effet, l'artiste inscrit sur des fonds fluides des accents vigoureux de matière picturale qui décentrent ses compositions et impriment dans l'espace du tableau la marque visible de son action (Grand ocre, tache jaune pâle, 1964). Toutefois, en opposition à la peinture américaine, c'est à partir d'une émotion ressentie devant un paysage naturel que Debré travaille le plus souvent, en tentant d'en exprimer les qualités intrinsèques de lumière et de couleur.

Après 1965, les formats s'allongent, suggérant à la fois la vision panoramique d'un espace sans limites et la plongée dans une quasi-monochromie (Bleu tache jaune de 1965).

Dès la fin des années 1970 et au cours des années 1980, ses travaux atteignent des tailles monumentales (plus de six mètres par exemple pour Rouge de Loire Touraine, 1983-84) .C'est alors que le travail d'Olivier Debré va retenir l'attention des musées français car il apparaît comme susceptible d'entretenir un dialogue constructif avec la peinture abstraite américaine.

A la suite des rétrospectives organisées en France, les acquisitions de l'Etat se concentrent ainsi sur ces grands formats tardifs alors que les années 50 et 60 de son œuvre restent peu connues.

Référence >>> Olivier Debré

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Tag(s) : #Musée des Beaux-Arts de Caen
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