Résidence de l'impératrice Joséphine Bonaparte,
le château de Malmaison entouré de son parc
reste un témoin incontournable de l'Histoire de France et de la passion pour la botanique de la célèbre impératrice.
Joséphine s'intéressa de près aux aménagements du parc et ne se lassera jamais de l'agrandir, transformant une propriété de 60 hectares lors de son acquisition en un domaine de 726 hectares (dont 70 de parc enclos) en 1814.
Apollon du Belvédère dans le parc du château
Apollon
(en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo)
est le dieu grec du chant, de la musique, de la beauté masculine et de la poésie.
Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste grâce son arc.
Enfin, c'est l'un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie.
Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom.
Dès le Ve siècle av. J.-C., ils l'adoptèrent pour ses pouvoirs guérisseurs et lui élevèrent des temples.
L’Apollon du Belvédère
est une copie romaine en marbre de l'époque antonine d'après un original grec en bronze habituellement attribué à Léocharès, sculpteur de la deuxième moitié du IVe siècle av. J.-C.
Le dieu est représenté plus grand que nature (la statue mesure 2,24 mètres), nu, portant des sandales et une chlamyde (manteau) sur les épaules. Représenté en plein élan, il avance la jambe droite. La jambe gauche, fléchie vers l'arrière, ne reposant que sur la pointe du pied. Le bras droit (brisé avant le coude restauré au XVIe siècle) repose le long du corps tandis que le bras gauche, sur lequel repose un pan du manteau, est tendu perpendiculairement au torse (la main est restaurée). Le dieu regarde vers la gauche, c'est-à-dire dans la direction opposée à celle de sa marche, créant ainsi une composition en X. Sa chevelure abondante est faite de longues mèches ondulées dont certaines sont ramenées en haut du front et nouées, sans doute pour éviter de le gêner dans l'action.
Le carquois porté en bandoulière permet de conclure avec certitude que le dieu tenait un arc dans la main gauche. En revanche, l'attribut tenu dans la main droite fait débat. Les deux propositions les plus vraisemblables font état d'une flèche ou d'un rameau de laurier noué de bandelettes dont l'on a pensé retrouver les traces sur le tronc d'arbre qui sert d'étai à la jambe. Tenant une flèche, Apollon serait représenté dans son rôle de dieu vengeur, peut-être mis en scène dans le massacre des Niobides. Tenant un rameau de laurier, il serait représenté dans son rôle de purificateur.
Référence >>> Apollon du Belvédère