Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,
Le musée des Beaux-Arts de Caen
compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIe siècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.
Jean le Baptiste
(hébreu : יוחנן המטביל Yo'hanan HaMatebil, arabe يحْيى, yaḥyā ),
est un personnage de la tradition chrétienne et musulmane connu respectivement sous les noms de saint Jean Baptiste et sous celui de Yahyâ ibn Zakariya (Jean fils de Zacharie).
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth et l’a désigné comme l’agneau de Dieu. Il lui a donné le baptême sur les bords du Jourdain, et a laissé ses propres disciples le suivre. Précurseur du Messie, il est donc présenté dans les évangiles comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Elie.
Jean-Baptiste provoqua la colère d'Hérode Antipas, gouverneur de Judée, à qui il reprochait son mariage avec Hérodias, femme de son demi-frère Hérode. Il fut jeté en prison. Salomé, fille d'Hérodiade, dansa si bien au cours de l'anniversaire d'Hérode, que celui-ci lui accorda tout ce qu'elle voudrait. Elle réclama la tête de Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste fut décapité.
Au cours du banquet organisé par Hérode, un serviteur apporta la tête de Jean-Baptiste. Devant les convives, Salomé revendiqua la tête comme récompense puis l'offrit à Hérodias, ainsi vengée à ses yeux des reproches de Jean-Baptiste.
Pier Francesco Mazzucchelli
dit il Morazzone
(Morazzone, 1573 - Piacenza, 1626)
est un des peintres italiens de la communauté post-maniériste ou pré-baroque lombarde et borroméenne des premières décennies du Seicento, le plus empreint de classicisme dû à son séjour à Rome.
Après un premier apprentissage, non documenté, en Lombardie, il part pour Rome, où il se forme dans les ateliers des derniers maniéristes (Ventura Salimbeni, le Cavalier d'Arpin).
A partir de 1598, il travaille en Lombardie comme peintre de toiles et de fresques, qui lui assurent sa renommée. L'expression des " sentiments " moins pénétrante et moins tragique que chez Cerano, mais non moins intense, le goût de l'effet et du trompe-l'œil de tradition lombarde, le bariolage des costumes à l'espagnole dans les scènes religieuses de ton populaire, le style néo-vénitien de la facture font de Morazzone, avec Cerano et Giulio Cesare Procaccini, un des grands initiateurs du XVIIe siècle lombard, bien que ce dernier exprime toutefois dans son œuvre une vision religieuse du monde plus austère et en accord avec l'esprit de la Contre-Réforme.
Les " Sacri Monti " (sanctuaires) de Varallo, où il travailla à diverses reprises (1602, 1610, 1612), de Varèse (chapelle de la Flagellation, 1609) et d'Orta (v. 1616-1618) offrent de riches témoignages de son évolution stylistique. A ces travaux s'ajoutent les peintures à fresque ou sur toile exécutées au sanctuaire de Rho (Scènes de la légende de saint Georges, fresques), à Côme (Dôme : peintures du " Gonfalone " et peintures de la sacristie ; église S. Agostino : Scènes de la vie de la Vierge ; S. Trinità : la Trinité ), à Varèse (fresques de la chapelle du Rosaire à l'église S. Vittore), aux collégiales de Borgomanero (Scènes de la vie de saint Roch ; Scènes de la vie de saint Charles Borromée) et d'Arona (Scènes de la vie de la Vierge), à Novare (église S. Gaudenzio : fresques et toile de la chapelle de la Bonne Mort), à Plaisance (Dôme : Prophètes). Morazzone travailla aussi pour une clientèle de connaisseurs, comme le Cavalier Marin et Gerolamo Borsieri. A Milan, on trouve ses œuvres dans les églises S. Antonio Abate (Adoration des mages) et S. Angelo (Gloire de saint Charles) et dans les musées (Brera ; Castello Sforzesco : la Pentecôte). Le Martyre de sainte Ruffine et de sainte Seconde (Brera), dit aussi " Tableau des trois mains ", fut exécuté en collaboration avec Cerano et Giulio Cesare Procaccini et illustre bien les strictes affinités de ces trois artistes. Les musées de Paris (E. N. B. S. A. et Louvre), de Varallo, de Florence (Offices), de Milan (Ambrosienne) et les collections particulières conservent les dessins, nombreux et de haute qualité, de Morazzone.