Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,
Le musée des Beaux-Arts de Caen
compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIe siècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.
Pierre Paul Rubens
ou Peter Paul Rubens en néerlandais, et Pietro Paolo Rubens à partir de 1608,
né le à Siegen (Westphalie) et mort le à Anvers, est un peintre baroque flamand.
Pierre Paul Rubens naît en Westphalie en 1577 pour s‘installer à Cologne où sa famille d’origine anversoise fuit les persécutions religieuses. Après une formation dans une école latine qui lui apprend latin, français et flamand, il commence son apprentissage en peinture à l’âge de 13 ans.
En 1598, il rejoint le pays alors à la pointe des beaux-arts : l’Italie.
Jusqu’en 1608, il sera au service du duc de Mantoue tout en s’imprégnant des grands maîtres italiens de la Renaissance et du Baroque.
Quand il rentre à Anvers à la mort de sa mère, il fonde un atelier qui devient rapidement très reconnu. C’est alors, qu’entouré de collaborateurs célèbres, il réalise de superbes toiles telles que "L’Adoration des Mages".
Mais le plus célèbre représentant du baroque flamand continue à voyager à travers l’Europe pour des missions de diplomatie.
Quelques années après la mort de sa femme, il épouse en 1630 Hélène Fourment, jeune femme de seize ans et produit toujours des chefs d’œuvres tels que le "Jugement de Pâris" ou encore les "Trois-Grâces".
Bénéficiant d’une grande reconnaissance de son vivant, il s’éteint à Anvers en 1640, à l’âge de 63 ans.
Georges de Lydda
(vers 275/280 à Lydda (aujourd'hui Lod en Israël) - 23 avril 303),
Saint Georges pour les chrétiens,
est un martyr du IVe siècle, saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté (ordre du Temple, ordre Teutonique, ordre de la Jarretière, ordre de Saint-Michel et Saint-Georges ...).
Il est principalement représenté en chevalier qui terrasse un dragon : allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le démon (du bien sur le mal).
Sébastien
est un saint martyr romain ayant vécu, selon la tradition, au IIIe siècle.
Il est fêté le 20 janvier en Occident et le 18 décembre en Orient.
Né à Narbonne, en Gaule, saint Sébastien est citoyen de Milan, en Italie. Militaire de carrière, il est pris d'affection par les empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, qui le nomment centurion.
Dans un contexte de persécutions contre les chrétiens, il est pourtant exécuté sur ordre des souverains pour avoir soutenu ses coreligionnaires dans leur foi et accompli plusieurs miracles.
D'abord attaché à un poteau et transpercé de flèches, Venues pour l’ensevelir, Irène, veuve chrétienne, et sa servante le trouvèrent encore vivant et le soignèrent. Rétabli, Sébastien se présenta devant l’empereur et lui reprocha sa cruauté envers les chrétiens. Dioclétien le fit arrêter, battre à mort et jeter dans la Cloaca Maxima, le grand égout de Rome. Guidée par une vision de sainte Lucine, la communauté chrétienne récupéra le corps et l’enterra dans les catacombes auprès des apôtres Pierre et Paul où se dresse aujourd’hui la basilique Saint-Sébastien
Il est finalement tué à coups de verges après avoir miraculeusement guéri la première fois.
Patron des archers, des fantassins et des policiers mais aussi troisième patron de Rome (avec Pierre et Paul), saint Sébastien est surtout invoqué pour lutter contre la peste et les épidémies en général. Souvent représenté dans les arts, il est devenu un symbole homoérotique à la Renaissance avant d'être considéré comme une icône homosexuelle à partir du XIXe siècle.
Citations
« Aucune entreprise, pour vaste qu'elle soit dans son envergure et diversifiée dans son sujet, n'a surpassé mon courage. »
Petrus Paulus Rubens, dans une lettre adressée en 1621 à l'émissaire du roi d'Angleterre Jacques Ier, qu'il prend ainsi à témoin de sa foi en son génie.
« Rubens manie la brosse avec la verve et la chaleur qui l'animent ; il est entraînant, parce que son tempérament est entraînant. »
Charles Blanc (1813-1882), fondateur de la Gazette des beaux-arts.
« En se permettant tout, il vous porte au-delà de la limite qu'atteignent à peine les plus grands esprits ; il vous domine, il vous écrase sous tant de liberté et de hardiesse. »
Eugène Delacroix, qui voyait en Rubens l'Homère de la peinture.