Caen
est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.
De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
Devise de la ville de Caen :
Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.
Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,
le musée des Beaux-Arts de Caen
compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIe siècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.
Tullus Hostilius
est le troisième roi légendaire de Rome.
Plus belliqueux encore que Romulus, Tullus, d'origine romaine, était le petit-fils d'Hostilius, héros romain de la première guerre contre les Sabins. Il succéda au Sabin Numa, avec qui il ne partageait aucune qualité.
Son règne fut marqué par la lutte de Rome contre Albe-la-Longue, sa métropole, qui est finalement devenue sa vassale (épisode des Horaces et des Curiaces).
A la fin du règne de Tullus, Albe rebelle fut rasée, et ses habitants déportés à Rome.
Ce roi guerrier battit également les Véiens et les Fidénates,
et agrandit la ville par l'incorporation du mont Célius.
Tullus disparut en 640 avant J.C. au cours de l'incendie de sa maison. D'après la légende, cet incendie aurait été provoqué par la foudre de Jupiter.
Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin
Issu du maniérisme romain (certains dessins de jeunesse montrent notamment l'influence des Zuccari), le Cavalier d'Arpin en prolonge d'abord la tradition avec une certaine force.
A Naples, où il séjourne de 1589 à 1591, les œuvres qu'il laisse à la chartreuse de San Martino (Scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament) orienteront pour un temps les peintres locaux, avant qu'ils aient la révélation du caravagisme.
De retour à Rome, il donne ses meilleures œuvres à la chapelle Olgiati de l'église Sainte-Praxède (1592) et au palais des Conservateurs (Combat des Horaces et des Curiaces). Il devient le peintre officiel des papes, de Grégoire XIII à Clément VIII, et sa réputation lui vaut d'être appelé en France (1600).
Dans la seconde partie de sa carrière, qu'il passe à Rome, l'ampleur cède de plus en plus à l'emphase en même temps qu'à une recherche de simplification ayant son origine dans l'esprit de la Contre-Réforme et se traduisant par des formes épurées, des couleurs blafardes (Annonciation, 1606, Pinacothèque du Vatican ; Apparition de la Vierge et de saint Jean à saint Grégoire le Thaumaturge, 1612, Sainte-Marie-Majeure). Cette orientation tient le peintre à l'écart des courants nouveaux qui s'affirment à Rome : il a pourtant connu Caravage, puisque celui-ci a travaillé chez lui au début de son séjour à Rome et qu'il a peint les trois scènes de l'histoire de Saint Matthieu pour une chapelle de Saint-Louis-des-Français dont Giuseppe Cesari lui-même a décoré la voûte. Au moment où le caravagisme bouleverse la peinture (à partir de 1610), le Cavalier d'Arpin apparaît comme le fondateur du courant classique de la peinture romaine du XVIIe siècle.
Référence >>> Arpin