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Caen

est une ville du nord-ouest de la France, chef-lieu de la région Basse-Normandie, préfecture du département du Calvados, traversée par l’Orne.

 

545px-Blason ville fr Caen (Calvados) (Orn ext) svg

 De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. 

Devise de la ville de Caen : 

 Un Dieu, un Roy. Une Foy, une Loy.

Situé au cœur du château de Guillaume le Conquérant, dans un bâtiment contemporain,

le musée des Beaux-Arts de Caen

compte parmi les musées les plus importants de France en matière de peinture européenne des XVIe et XVIIsiècles (France, Italie, Flandres, Hollande), tandis que sa collection de gravures en fait l'un des lieux incontournables.

Didon abandonnée, tableau par Andrea Sacchi
Didon abandonnée, tableau par Andrea Sacchi

Didon

( Dido en latin et Elissa en grec)

est la première reine de Carthage, qu’elle a d’ailleurs fondée. Elle serait née vers 840 avant Jésus-Christ. Elle était l’ainée de la famille royale de Tyr, dont le trône lui revenait de droit, et avait donc le rang de princesse. Cependant, son frère lui conteste le trône et l’oblige à quitter Tyr. Elle décide donc de fonder sa propre ville où elle sera une reine incontestée.

            C’est ainsi que Didon débarque en Tunisie actuelle. Un seigneur local accepte de lui offrir une terre autant qu’il pourrait tenir dans la peau d’un bœuf. Cependant, Didon est malicieuse et ordonne que l’on découpe la peau de l’animal en fines lanières. Ces dernières sont mises bout à bout et forment ainsi une très grande surface. De ce fait, le seigneur lui donne un emplacement important. Ces compagnons y bâtirent une citadelle, appelée Byrsa (peau de bœuf), autour de laquelle s’éleva la ville de Carthage. Cette dernière devint rapidement une cité riche et luxuriante.
Toute cette richesse rendit jaloux un roi voisin, Hiarbas. Il demanda Didon en mariage afin de contrôler la ville. Cette dernière refusa car elle s’était jurée de rester fidèle à son premier époux décédé. Ainsi, elle préféra périr dans les flammes d’un bûcher plutôt que de trahir cette promesse. De part cette action héroïque, les carthaginois célébrèrent Didon à l’égal des divinités.
Virgile, dans son Enéide, donna une autre version de cette fin tragique. Didon se serait poignardée car Enée avait refusé l’amour qu’elle lui offrait pour accomplir son destin en s’embarquant pour le Latium (l’actuelle Italie) et fonder Rome.
 
 
Didon abandonnée, tableau par Andrea Sacchi

Andrea Sacchi

(né le 30 novembre 1599 à Nettuno, dans la province de Rome, dans le Latium - mort dans la même ville le 21 juin 1661)

est un peintre italien baroque, qui a été actif à Rome.

Après avoir été l'élève de l'Albane à Bologne, Andrea Sacchi s'installe à Rome en 1621 et y travaillera jusqu'à sa mort, à l'exception de quelques courts séjours en Italie du Nord après 1635 et à Paris en 1640.

Sa formation bolonaise le porte vers le classicisme et lui donne le goût de la couleur, qualités que vient compléter l'influence directe de Raphaël déjà sensible dans le Miracle de saint Grégoire (1625-1627, musée du Vatican, Rome). Cette œuvre attire l'attention de la famille Sacchetti, qui engage Andrea Sacchi pour décorer, avec Pierre de Cortone, la villa de Castelfusano en 1627-1629. Le cardinal Antonio Barberini confie aux deux artistes la décoration du palais Barberini à Rome. La fresque peinte par Andrea Sacchi au plafond d'une des salles, l'Allégorie de la divine sagesse (1629-1633), est une œuvre statique et pleine de gravité, très raphaélesque dans sa conception et contenant un nombre restreint de figures, qui contraste avec l'exubérance baroque du Triomphe de la divine providence peint par Cortone dans une salle voisine. Les deux tableaux d'autel réalisés par Andrea Sacchi pour Santa Maria della Concezione à Rome (1631-1638) se distinguent aussi des autres peintures de l'église par leur classicisme. Son œuvre la plus importante après la Divine sagesse reste le cycle de la Vie de saint Jean-Baptiste pour la coupole du baptistère San Giovanni in Fonte de Rome (1639-1645). Si l'on excepte quelques portraits, Andrea Sacchi s'est essentiellement consacré à la peinture religieuse. Il est le principal représentant du style classique dans la peinture romaine du XVIIe siècle.

Universalis/Andrea Sacchi

Tag(s) : #Musée des Beaux-Arts de Caen
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