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Cherbourg-Octeville

 est une commune du département de la Manche et de la région Basse-Normandie. 

Elle résulte de la fusion des villes de Cherbourg et d'Octeville le 1er mars 2000.

Située à l’extrémité nord du Cotentin, protégée par la rade artificielle la plus grande au monde, entre la Hague et le Val de Saire, la cité a été au cours des siècles une place stratégique disputée entre Anglais et Français. Citée comme une des deux clés du royaume par Vauban, elle est devenue, par de colossaux travaux d’aménagement maritime, un port militaire de premier ordre, sous l’impulsion de Louis XVI et Napoléon Ier.

Escale des prestigieux paquebots transatlantiques dans la première moitié du XXe siècle, Cherbourg a été l’objectif premier des troupes américaines lors du débarquement de Normandie en 1944.

 

Ecusson Blason de la ville de Cherbourg 

 D'azur à la fasce d'argent chargée de trois étoiles de six rais de sable, accompagnée de trois besants d'or.

Tonneau de Lethbridge (maquette)
Tonneau de Lethbridge (maquette)
Tonneau de Lethbridge (maquette)

John Lethbridge 

 (1675-1759)

fut un marchand anglais connu pour être l'inventeur d'une des premières machines de plongée sous-marine de l'époque moderne.

 Il travailla d'abord comme marchand de laine, et eut du mal à nourrir sa famille (il aurait eu dix-sept enfants).

Letbridge conçut sa machine de plongée en 1715, durant une période où il était employé par la Compagnie des Indes orientales espagnole. Sa machine, qu'il utilisa pour récupérer des chargements précieux dans des épaves de navires, lui permit d'être remarqué par plusieurs compagnies de marine marchande et de s'enrichir progressivement au cours des trente années suivantes.

La machine inventée par John Lethbridge est un scaphandre rigide rudimentaire. Il n'existe pas de plan de cette machine, mais seulement une vue d'artiste, elle-même réalisée d'après des descriptions a posterio. La machine semble avoir consisté en un tonneau de bois de chêne, percé d'un hublot de verre à la hauteur du visage, et est doté de deux manchons souples en cuir huilé où le plongeur glisse ses bras, ce qui lui permet de manipuler des objets. Le plongeur est enfermé dans le tonneau afin de plonger en position horizontale, allongé sur le ventre. Le tonneau est immergé au moyen d'une corde et ne permet pas au plongeur de se déplacer de façon autonome. Elle n'est dotée d'aucun système d'acheminement d'air : le plongeur respire l'air enfermé dans le tonneau. Le volume de la machine lui accorde une autonomie d'environ une demi-heure.

Lethbridge parvient à plonger confortablement à des profondeurs atteignant dix brasses anglaises, ancienne mesure de longueur correspondant à l'envergure des bras Cette unité, bien qu'autrefois utilisée pour la mesure des terres, n'est encore usitée que dans la marine pour mesurer les cordages, les filins ainsi que la profondeur de l'eau. Dans ce dernier cas, c'est la traduction française de l’unité anglo-saxonne fathom qui vaut 1,8288 mètre.

Murène de l'aquarium de la Cité de la Mer

Tonneau de Lethbridge (maquette)
Tonneau de Lethbridge (maquette)

Classe: Ostéichtyens (les poissons osseux)
Ordre : Anguilliformes
Famille : Murénidés
Nom : Muraena helena

On rencontre dans nos eaux la murène commune, à la robe marbrée, et la murène brune, aux coloris effectivement plus unis et brunâtres. 

En revanche, quand on cherche à identifier les 200 espèces de murène du monde, c'est un vrai casse-tête.

Les murénidés sont des poissons téléostéens caractérisés par l’absence de nageoires paires, une peau lisse et épaisse sans écailles ainsi qu’une fente operculaire très étroite (généralement un simple trou arrondi). 

La murène a un corps anguilliforme, robuste et légèrement comprimé latéralement, surtout dans sa partie postérieure. La tête est courte, massive, à profil bombé, et porte entre 1 et 3 pores latéraux. Les dents sont longues et pointue.

Les nageoires pectorales et ventrales sont absentes ; la dorsale se prolonge sans discontinuité par les nageoires et la queu. Certaines espèces (comme Mureana retifera) possèdent une deuxième paire de mâchoires situées dans l'arrière-gorge et qui peut s'avancer dans la cavité buccale lors de la capture d'une proie, permettant ainsi sa déglutition.

La murène commune  peut mesurer 1,50 m ce qui est d'ailleurs la taille normale chez les Murénidés.

Les murènes sont des prédateurs de crevettescrabesseichespieuvres et poissons qu’elles chassent plutôt la nuit. Elles chassent parfois en coopération avec des mérous ou d'autres poissons prédateurs (l'invitation à la chasse étant lancée par des hochements de tête). La coopération à d'autres niveaux, tels que le nettoyage est également connue.

 Si aucune attaque spontanée n'a été recensée, elle réagit à la provocation et peut mordre un plongeur qui l'embête un peu trop. La morsure de la murène commune n'est pas venimeuse, mais les bactéries de la gueule du poisson entrainent une infection rapide, d'autant que la blessure n'est, en général, pas belle à voir. Les tahitiens préconisent l‘application de jus de citron sur la morsure pour éviter l'infection.

 

Tag(s) : #Balade à Cherbourg
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