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Amiens  

est la préfecture de la région de Picardie, département de la Somme et chef-lieu de canton.
Surnommée la petite Venise du Nord en raison des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant 300 hectares), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d’une histoire qui a débuté il y a plus de 2000 ans. 
 
De gueules au lierre d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or
Le tenant et le support sont deux licornes, le soutien est de feuilles d'acanthe, tandis que le cimier est un château donjonné de cinq pièces. 
 
 Amiens, ville forteresse, a subi des assauts et y a résisté pour rester française. Ses armoiries symbolisent cet attachement à la France, attachement symbolisé par le lierre, la France étant symbolisée par le semis de fleurs de lis autorisé par les rois de France.
 Devise : Liliis tenaci vimine jungor ce qui signifie Un lien puissant m'unit au lis.

Le musée de Picardie
est un musée d'art et d'archéologie situé à Amiens. Il regroupe de riches collections qui vont de la Préhistoire au XXe siècle, notamment en archéologie et en peinture.
Véritable palais, le bâtiment a été spécifiquement conçu, ce qui, à l'époque, était une véritable innovation, pour être un musée accueillant les collections régionales d'antiquités et des œuvres d'art.
 
Jean Ferdinand Chaigneau, L'étoile du soir
Jean Ferdinand Chaigneau, L'étoile du soir

Jean-Ferdinand Chaigneau,

Né le 6 mars 1830 à Bordeaux, il étudia dans les ateliers de François-Edouard Picot, Jacques Raymond Brascassat et Jules Coignet.

Il intègra l'Ecole des beaux-arts de Paris en 1849.

Il exposa pour la première fois lors du Salon de 1848 où il présenta un paysage intitulé Souvenir des environs de Bordeaux. Vainement candidat au Grand prix de Rome de paysage historique en 1849 (son tableau fut classé 6e), il obtint cependant le 3e prix de paysage historique de l'Académie des beaux-arts au concours de 1854, ce qui lui permit de devenir Pensionnaire de la ville de Paris.

Chaigneau se détourna ensuite de la peinture d'Histoire pour se consacrer aux sujets paysagistes et animaliers et à la composition de scènes de la vie des champs. Il contribua à l'Exposition universelle de 1855 en y exposant une toile représentant un Marais dans les Landes. Il continua à participer régulièrement aux Salons, d'abord avec des paysages de la Gironde et des Landes, sa région d'origine, puis en puisant son inspiration, à partir de 1858, dans le spectacle verdoyant de la forêt de Fontainebleau. Il devint ainsi, avec Théodore Rousseau et Jean-François Millet, un des piliers de l'Ecole de Barbizon, lieu ou il s'installe en 1858.

Il fut réputé de son vivant pour son art de la peinture animalière, caractérisé par son talent à jalonner de troupeaux de moutons les sites qu'il peignait.

Il fut également un graveur d'estampes apprécié, auteur d'un album de douze eaux-fortes originales intitulé Voyage autour de Barbizon. Par ailleurs, il publia en 1880 un Projet de réorganisation des expositions annuelles des beaux-arts.

Ferdinand Chaigneau mourut à Barbizon le 23 octobre 1906.

Tag(s) : #Musée départemental de l'Oise
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