Digne-les-Bains
est une commune chef-lieu du département des Alpes-de-Haute-Provence, région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le Musée Gassendi
occupe un ancien hospice du XVIe siècle. Il offre au public des collections encyclopédiques élaborées durant plus d’un siècle dans le domaine de l’art, de l’histoire et des sciences.
Pierre Gassend,
connu sous le nom de Pierre Gassendi,
né à Champtercier (près de Digne-les-Bains) le 22 janvier 1592 et mort à Paris le 24 octobre 1655,
est un mathématicien, philosophe, théologien et astronome français.
Etienne Philippe Martin,
né à Marseille le 27 juillet 1856 et mort dans la même ville le 6 mars 1945,
est un peintre compositeur et écrivain français.
Etienne Martin, fils unique de l'aquarelliste Paul Martin, commence une carrière de pianiste. Il suit les cours de Millout, Darboville et Thurner. Victime de crampes, il s'adonne à la composition musicale et devient membre du jury du conservatoire de Marseille. Il se consacre ensuite surtout à la peinture. Tout d'abord élève de son père, il s'initie aux subtilités de la peinture à l'huile auprès d'Antoine Vollon, chef de file de la peinture provençale. Toute sa vie il suit les enseignements de Vollon dont il se réclame et dont il écrira la biographie. Il s'inspire également d'Alphonse Moutte, directeur de l'Ecole des Beaux-arts de Marseille.
Il participe aux Salons de Paris de 1876 jusqu'en 1932. Il obtient une mention honorable en 1885 et reçoit une médaille d'argent à l'exposition universelle de 1859.
Le 3 décembre 1903 il est élu membre de l'Académie de Marseille. A la mort de son père il est nommé en 1905 conservateur du Musée Gassendi à Digne-les-Bains, poste qu'il occupera jusqu'à son décès en 1945. Il sera également président du conseil d'administration de ce musée de 1906 à 1912. Il engloutira sa fortune pour la réalisation de ce musée qui, pour lui rendre un légitime hommage, lui consacrera une salle reconstituant son cabinet. Il est par ailleurs président de l'Association des artistes marseillais de 1912 à 1916 et de 1920 à 1923.
Il écrit quelques ouvrages notamment Réflexion d'un artiste sur la science où il expose sa hantise du progrès et de la science. La présence de diligence dans ses œuvres, comme dans Le courrier et Le relais exposés au musée Gassendi, exprime sa nostalgie de voir disparaître des témoignages du passé.
Etienne Philippe Martin,
né à Marseille le 27 juillet 1856 et mort dans la même ville le 6 mars 1945,
est un peintre compositeur et écrivain français.
Etienne Martin, fils unique de l'aquarelliste Paul Martin, commence une carrière de pianiste. Il suit les cours de Millout, Darboville et Thurner. Victime de crampes, il s'adonne à la composition musicale et devient membre du jury du conservatoire de Marseille. Il se consacre ensuite surtout à la peinture. Tout d'abord élève de son père, il s'initie aux subtilités de la peinture à l'huile auprès d'Antoine Vollon, chef de file de la peinture provençale. Toute sa vie il suit les enseignements de Vollon dont il se réclame et dont il écrira la biographie. Il s'inspire également d'Alphonse Moutte, directeur de l'Ecole des Beaux-arts de Marseille.
Il participe aux Salons de Paris de 1876 jusqu'en 1932. Il obtient une mention honorable en 1885 et reçoit une médaille d'argent à l'exposition universelle de 1859.
Le 3 décembre 1903 il est élu membre de l'Académie de Marseille. A la mort de son père il est nommé en 1905 conservateur du Musée Gassendi à Digne-les-Bains, poste qu'il occupera jusqu'à son décès en 1945. Il sera également président du conseil d'administration de ce musée de 1906 à 1912. Il engloutira sa fortune pour la réalisation de ce musée qui, pour lui rendre un légitime hommage, lui consacrera une salle reconstituant son cabinet. Il est par ailleurs président de l'Association des artistes marseillais de 1912 à 1916 et de 1920 à 1923.
Il écrit quelques ouvrages notamment Réflexion d'un artiste sur la science où il expose sa hantise du progrès et de la science. La présence de diligence dans ses œuvres, comme dans Le courrier et Le relais exposés au musée Gassendi, exprime sa nostalgie de voir disparaître des témoignages du passé.