Contre-torpilleurs 'Mogador' et 'Tigre'
- En haut, le 'Mogador',
lancement en 1937 à Lorient, contre-torpilleur de 2800t, il subira des avaries en 1940 à Mers El Kébir et sera sabordé à Toulon le 27 novembre 1942. Vitesse maximale : 43,5 noeuds. Système de
combat : 8 x 138 mm, 2 x 37 mm AA.
Maquette au 1/100e, bois, metal, laiton.
- En bas, le 'Tigre',
contre- torpilleur de 2.400t , lancé en 1924. Armé avec 5 pièces de 130 mm , 2 canons de 75 mm AA, 6 tubes lance-torpille, il atteignait 36/37 noeuds.
Il est retiré du service actif en 1948.
Maquette au 1/75e, bois, métal, laiton, fibres végétales.
SNA le 'Rubis'
Mis en chantier le 4 mars 1976 sous le nom de 'Provence', ce Sous-marin Nucléaire d'Attaque (SNA) est lancé le 3 juillet 1979. Il est rebaptisé 'Rubis' le 18 décembre 1980. Il est admis au
service actif le 23 février 1983.
Energie-propulsion : un réacteur nucléaire type K48 à eau pressurisée (48 MW), 2 turbo-alternateurs, 1 moteur électrique (9500 ch ; 7000 kW), 1 hélice.
Propulsion auxiliaire : un groupe diesel-générateur SEMT Pielstick 8 PA 4V 185 SM, un moteur électrique auxiliaire de 500 kW, vitesse en plongée : 25 noeuds.
Radar : 1 DRUA 33.
Sonars : 1 DMUX 20 multifonction, 1 antenne remorquée ETBF DSUV 62C, 1 groupement microphonique DSUV 22.
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 à rechargement rapide, missiles Exocet SM39 (14 missiles max), torpilles F17 mod2, mines (éventuellement).
Guerre électronique : 1 détecteur ARUR 13.
Le 30 mars 2007, le Rubis, en plongée au sud de la côte varoise, a heurté le fond de la mer. La zone avant et particulièrement le dôme et l'antenne sonar sont abimés. La durée d’indisponibilité
du sous-marin devrait être de l’ordre de quelques mois.
Ce sous-marin a pour ville marraine Nuits-Saint-Georges depuis le 18 mai 1991. Le 18 juin 1996, la fourragère de la Libération a été remis au sous-marin et à son équipage, en hommage au
sous-marin mouilleur de mine, première unité de la France Libre à avoir été décoré de la croix de Libération pendant la seconde guerre mondial.
Maquette au 1/50e, bois, métal, matières synthétiques.
Le 'Georges Leygues'
est une frégate spécialisée dans la lutte anti sous-marine. Lancé à Brest le 17 décembre 1976, il est entré en service le 10 décembre 1979.
Déplacement : 4500 tonnes,
Type de propulsion : CODOG (COmbined Diesel Or Gaz), motorisation diesel : 2 diesels Pielstick PA 6 V280 STD, puissance diesel : 5200 CV, motorisation TAG : 2 turbines à gaz Rolls Royce Olympus
TM3B, puissance TAG : 26000 CV, 2 hélices à 4 pales orientables, puissance totale : 52000 CV.
Vitesses maximales : propulsion diesel : 21 noeuds, propulsion TAG : 30 noeuds.
Détection : 1 radar de veille combiné Air/Surface DRBV51C, 1 radar de veille Air DRBV 26, 1 radar de conduite de tir DRBC 32E, 2 radars de navigation KH 1007, 1 sonar de coque DUBV 23, 1 sonar
remorqué DUBV 43C.
Guerre électronique : 2 intercepteurs radar ARBR 16, 2 lance-leurres Syllex.
Lutte anti-aérienne : 1 système Crotale EDIR - 8 missiles sur rampe + 18 en réserve,
2 systèmes Simbad - 2 x 2 missiles Mistral, 1 canon de 100mm CADAM, 4 affûts pour mitrailleuses de 12.7mm.
Lutte anti-surface : 4 missiles Exocet MM38.
Lutte anti-sous-marine : 10 torpilles L5 Mod4, 2 catapultes pour torpilles L5, 12 torpilles MK46 (embarqué sur Lynx WG13).
Hélicoptères : 2 hélicoptères Lynx WG13 Mk4, 1 sonar trempé DUAV4, système de transmission des données acoustiques Rheseda, 12 torpilles MK46.
Maquette au 1/100e, bois, métal, matières synthétiques.
A droite : le 'Georges Leygues'
A gauche :
Le 'Charles-de-Gaulle' est l'unique porte-avions de la Marine nationale française actuellement en service. Il est
également le premier navire de surface à propulsion nucléaire français.
Lancement : mai 1994, armé : 18 mai 2001, statut : en entretien (30 juillet 2007-début 2009).
Déplacement : 42.000 tonnes pleine charge , deux réacteurs nucléaires à eau pressurisée K15, puissance : 80 000 CV, vitesse : 27 nœuds.
Armement : 4 lance-missiles SYLVER (MBDA Aster 15, 8 tubes chacun), 2 Sadral (8 Mistral, 6 tubes chacun), 8 canons Giat 20F2 20 mm.
Aéronefs : 40 aéronefs (Rafale, Super-Étendard, E-2C Hawkeye, SA365 Panther).
Rayon d’action : illimité - 45 jours de vivres.
Maquette au 1/100e, matières synthétiques, résine, métal, bois.
Pétrolier la 'Durance' et frégate le 'Tourville'
De haut en bas :
- Le Pétrolier Ravitailleur (PR) Durance
Le PR Durance est lancé le 11 septembre 1975. Il entre en service le 12 avril 1977.
Il est basé à Brest et navigue au profit de l'Escadre de la Méditerranée jusqu'en 1992, date de sa dissolution. A partir du 2 juin 1992, le bâtiment est intégré au Groupe d'Action Sous-Marine
(GASM).
Mis en réserve en juillet 1997, il est vendu à l'Argentine en 1999, qui le renomme Patagonia.
Maquette au 1/100e, bois, laiton, matières synthétiques.
- Le 'Tourville' est une frégate anti sous-marine, lancée en 1972 et parrainée par L'Ordre de Malte.
Déplacement : 6100 tonnes, propulsion : 2 groupes turbines à vapeur Rateau, 2 hélices, puissance : 58000 CV, vitesse : 32 nœuds.
Le Tourville est équipé d'un système Crotale AA courte portée (13 km) : 8 missiles sur rampe et 18 en réserve, 6 rampes de missiles MM38 Exocet, pour la lutte anti-navire, (portée 40 km), 2
tourelles de 100mm modèle 1968(portée maxi : 17 km), 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm. et de 2 berceaux pour torpilles anti sous-marine L5 mod 4 (10 torpilles en réserve)
Il dispose des systèmes de détection suivants : 1 radar de veille surface, 1 radar de veille air, 1 radar de conduite de tir, 2 radars de navigation, 1 sonar de coque, 1 sonar remorqué, 1
dispositif d'alerte torpille .
Pour la guerre électronique : 1 brouilleur, 1 intercepteur radar, 2 lance-leurres Syllex.
Aéronefs : 2 hélicoptères WG-13 Lynx.
Maquette au 1/100e, bois, laiton, matières synthétiques.
Premier aviso du type A69, le 'd'Estienne d'Orves'
était spécialisé dans la lutte anti-sous-marine côtière. Il a été lancé le 1er juin 1973 et est entré en service le 10 septembre 1976.
Déplacement : 1250 tonnes, propulsion : 2 diesel SEMT Pielstick12PC2V400, puissance : 12 000 CV, 2 hélices à 4 pales orientables, vitesse : 24 noeuds .
Lutte anti-aérienne : 1 canon de 100mm , 2 affûts de 20mm antiaérien Oerlikon, 4 affûts pour mitrailleuses de 12.7mm.
Lutte anti-surface : 2 missiles Exocet MM38.
Lutte anti-sous-marine : 4 torpilles L3 ou L5, 4 tubes lance-torpilles, 1 lance-roquettes de 375mm.
Détection : 1 radar de veille combiné Air/Surface DRBV 51A, 1 radar de conduite de tir DRBC 32E, 1 radar de navigation DECCA 1226, 1 sonar de coque DUBA 25.
Guerre électronique : 1 intercepteur radar ARBR 16, 2 lance-leurres Dagaie,1 Bruiteur SLQ-25 Nixie.
Le D'Estienne d'Orves a été retiré du service actif le 30 juin 1999. Il a été vendu à la Turquie en novembre 2000. Il navigue désormais sous le nom de TCG Beycoz.
Maquette au 1/100e, bois, métal, fibres synthétiques.
Le 'Charles-de-Gaulle'
est l'unique porte-avions de la Marine nationale française actuellement en service. Il est également le premier navire de surface à propulsion nucléaire français.
Lancement : mai 1994, armé : 18 mai 2001, statut : en entretien (30 juillet 2007-début 2009).
Déplacement : 42.000 tonnes pleine charge , deux réacteurs nucléaires à eau pressurisée K15, puissance : 80 000 CV, vitesse : 27 nœuds.
Armement : 4 lance-missiles SYLVER (MBDA Aster 15, 8 tubes chacun), 2 Sadral (8 Mistral, 6 tubes chacun), 8 canons Giat 20F2 20 mm.
Aéronefs : 40 aéronefs (Rafale, Super-Étendard, E-2C Hawkeye, SA365 Panther).
Rayon d’action : illimité - 45 jours de vivres.
Maquette au 1/100e, matières synthétiques, résine, métal, bois.
Le croiseur 'Colbert'
fut mis à flot le 24 mars 1956 pour commencer ses essais le 5 décembre de l'année suivante à Brest. Officiellement, il fut mis en service actif le 5 mai 1959, avec Toulon comme port d'attache.
Ses principales missions consistaient à protéger un porte-avions des attaques aériennes, à servir d'appui feu dans des opérations terrestres, de bâtiment de commandement dans le cadre d'opération
navale et capacité d'évacuation de ressortissants français outre-mer.
Déplacement : à l'origine, comme CAA : 11093 tonnes à pleine charge, après refonte CLM : 11300 tonnes à pleine charge.
Propulsion : 4 chaudières Indret (45kg/cm², 450 C°), 2 groupes de turbines CEM-Parsons, 2 hélices, puissance propulsive : 86 000 CV, vitesse maximale : 33,7 nds aux essais - 31,9 nds (en
1987).
Armement (version antiaérienne 1959-1969) : 16 canons de 127mm AA, 20 canons de 57 mm mod 51.
Détection : 1 DRBV-22A remplacé fin 1959 par un DRBV 23, 1 DRBV-20A remplacé fin 1959 par un DRBV 20C, 1 DRBI-10B, 1 DRBV-31, 4 DRBC-31B (conduite de tir pour les 127 mm), 4 DRBC-31A (conduite de
tir pour les 57 mm).
Guerre électronique : ARBA-10B, ARBR-10B, RRBM-1, RRBM-2, AN/SPR-1.
Armement (version lance-missiles 1972-1991) : 2 canons de 100 mm AA, 12 canons de 57 mm mod 51, 4 systèmes MM-38 Exocet, 1 système Masurca, 2 mitrailleuses de 12,7 mm.
Détection : 1 DRBV 50 de veille surface et air à basse altitude, 1 DRBV 23C de veille air, 1 DRBV 20C modernisé de veille air, 2 DRBR 51B pour le guidage du Masurca, 2 DRBC 31C pour le guidage
des 57 mm, 1 DRBI 10 D, 1 DRBC 32C pour le guidage des 100 mm, 1 radar de navigation Decca 1226, 1 système SENIT 1.
Guerre électronique : ARBB 31, ARBB 32, ARBR 10F, 2 lance-leurres Syllex, TACAN.
Le navire effectua son unique mission de guerre durant la Guerre du Golfe (opération Salamandre) juste avant son désarmement. De 1993 à 2007, il est mis en exposition comme navire musée, amarré à
quai à Bordeaux, et ouvert au public. En mai 2007, il quitte Bordeaux, remorqué jusqu'à Brest. Il est ensuite stationné au cimetière marin de Landévennec jusqu'à sa démolition prévue vers
2010.
Maquette au 1/100, bois, métal, matières synthétiques.
J'ai eu l'honneur de faire partie de son équipage comme matelot puis QM2 électricien d'armes du 1er mai 1958 au 16 janvier
1961.
Frégate 'Aconit'
Mise sur cale dans la grande forme de l'arsenal de Lorient le 22 mars 1968, l'Aconit est mise à flot le 7 mars 1970 et admise au service actif le 30 mars 1973.
Conçue pour répondre à l'accroissement des performances des sous-marins dans les années 60, la corvette C65 (F 703) est construite autour de deux systèmes novateurs récemment développés : le sonar remorqué actif DUBV43 et le missile porte-torpilles Malafon.
Après une brève affectation à Toulon, le F65 rejoint Brest à partir de 1975. D’abord désignée corvette type C65, l’Aconit devient frégate type F65 en 1988.
Elle connaîtra également un changement de numéro de coque le 1er janvier 1974 : le D609 remplace le F703 d’origine.
Déplacement : 3870 tonnes, propulsion:1 groupe turbines à vapeur Rateau alimenté 2 chaudières, puissance : 28650 ch (21068 kw) pouvant être portée temporairement à 31500 cv, vitesse : 27 noeuds
Porte-avions
'Arromanches' et escorteur 'Surcouf'
De haut en bas :
- Mis sur cale aux chantiers Vickers-Armstrong (Angleterre) en juin 1942, lancé en décembre 1944 et incorporé dans la Royal Navy sous le nom de
'Colossus', ce porte-avions de combat léger fut loué à la France en 1946 pour une durée de cinq ans. Rebaptisé
'Arromanches', la Marine nationale l'acquit définitivement en 1951.
Déplacement : 14 000 tonnes, 17000 tonnes en pleine charge, vitesse : 25 noeuds.
Propulsion : 4 chaudières type Amirauté, turbines à engrenages Parsons, 2 hélices, puissance : 40 000 CV.
Armement :43 canons de 40 mm AA (6 pom poms quadruples Vickers et 19 Bofors sur affûts simples), aviation : 24 avions et 1 hélicoptère de sauvetage ou 30 hélicoptères.
Condamné en septembre 1974, il est mis en vente le 5 mai 1976. La coque est dépecée par une société de démolition à Toulon.
Maquette au 1/100, bois, métal, matières synthétiques.
- Le 'Surcouf'
a été conçu comme escorteur antiaérien et anti-sous-marin. Mis sur cale en février 1951 aux chantiers de la DCN Lorient, il est lancé en octobre 1953 et mis en
service en 1955.
Déplacement : 3750 t, propulsion : turbines Parson, 2 hélices, puissance : 63000 CV,
vitesse maximale : 32 noeuds.
Détection : 1 radar de veille aérienne DRBV 20A, 1 radar de veille surface et navigation DRBV 30, 1 radar de veille combinée DRBV 11, 2 radars de conduite de tir (1 DRBC11 + 1 DRBC30), détection
ASM : DUBV 1B et DUBA 1B.
Armement : 6 canons de 127mm AA (II x 3), 6 canons de 57mm AA (II x 3), 4 affuts de 20mm AA (I x 2), 12 tubes lance-torpilles 550mm (III x 4) pour torpilles ordinaires et torpilles ASM.
Le 6 juin 1971, le Surcouf est abordé par le pétrolier sovietique Général Boucharov au large de Carthagène. Condamné, le Surcouf sera coulé par un missile Exocet quelques mois plus tard.
Maquette au 1/100, bois, métal, matières synthétiques.
Croiseur 'Jeanne d'Arc' et escorteur rapide ' Le Corse'
De haut en bas :
- La 'Jeanne d'Arc'
est un croiseur porte-hélicoptères, construit à Brest de 1959 à 1961. Mis à flot sous le nom provisoire de 'La Résolue', il reçut le nom de Jeanne d'Arc le 16
juillet 1964.
Déplacement : 12 365 tonnes, propulsion : 2 groupes de turbines, 4 chaudières à chauffe automatique, vitesse : 26,5 nœuds .
Caractéristiques militaires : 6 missiles mer-mer Exocet MM 38, 2 tourelles de 100 mm (4 à l'origine, 2 retirées en 2000), 8 hélicoptères.
Caractéristiques électroniques : 1 radar naval DRBV-22 D, 1 radar DRBV-51, 2 radars de navigation Racal Decca DRBN-34, 3 radars DRBC-32 A, 1 sonar DUBV-24, 1 détecteur ARBR-16, 1 intercepteur
ARBX-10, 1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie, TACAN : NRBP-20, 1 système d'identification ami-ennemi NRBI-50.
La Jeanne d'Arc est destinée :
En temps de paix, ce croiseur sert de bâtiment école pour l'École d'application des officiers de Marine (EAOM), tout en possédant un groupe aérien de 2 hélicoptères Puma, de 2 hélicoptères
Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), et de 2 hélicoptères Alouette III de la 22S de l'Aviation navale.
En temps de guerre, il mène des missions de combat, soit dans le domaine de la lutte anti-sous-marine en embarquant 8 hélicoptères WG 13 Lynx, soit dans le cadre d'une mission d'action extérieure
en mettant en œuvre des hélicoptères Puma ou Gazelle de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT), et en transportant des troupes de débarquement.
Maquette au 1/100e, bois, métal, laiton, matières synthétiques.
- L'escorteur rapide 'Le Corse'
est le premier bâtiment de combat de surface à avoir été lancé et admis en service en France après la Seconde Guerre mondiale. Il est lancé le 5 août 1952 à
Lorient.
Déplacement pleine charge : 1702 tonnes, propulsion : 2 chaudières dissymétriques Indret, 2 turbines à engrenages, 2 hélices.
Puissance : 20 000 Cv, vitesse maximale : 27 nœuds (29 nœuds en essais).
Armement : 6 canons de 57mm modèle 1951 sous 3 tourelles, 2 canons de 20mm Oerlikon, 12 tubes lance-torpilles de 550 mm pour torpilles K2 puis L3 installés sur 4 plateformes triples avec valises
de recharge, 1 lance-roquettes de 375 mm modèle 1954, grenadeurs de sillage.
Il est coulé le 30 octobre 1975 par une torpille du sous-marin Psyché, après avoir servi de cible à un missile Exocet MM38 tiré de la Jeanne d'Arc.
Maquette au 1/100e, métal, matières synthétiques.
De haut en bas :
- Bâtiment de ligne 'Richelieu',
lancé en 1939, déplacement : 50.000 tonnes. Propulsion : 6 chaudières suralimentées Indret, 4 turbines Parsons, 4 hélices. Puissance : 155.000 cv (marche normale),
179.000 cv (feux poussés), vitesse max. : 32,6 noeuds.
Armement (après modernisation aux USA) : 8 pièces de 380 mm en 2 tourelles quadruples à l'avant, 9 pièces de 152 mm en 3 tourelles triples à l'arrière, pouvant tirer contre avions, 12 pièces de
100 mm en 6 tourelles doubles AA, 56 pièces de 40 mm en 14 affûts quadruples AA, 48 pièces simples de 20 mm AA.
Nota : Avant sa modernisation, le Richelieu était équipé de 2 catapultes sur la plage arrière et embarquait 3 hydravions "Loire 130".
Il fut placé en réserve le 30 septembre 1961, désarmé en 1967, ferraillé à la Spezzia en 1968.
- Bâtiment de ligne 'Jean Bart',
lancé en 1940, déplacement : 48.000 tonnes.
Propulsion : 4 turbines "Parsons" développant 175.000CV, 4 hélices à 4 pales, vitesse max. : 32,5 noeuds.
Système de combat (en 1953) : 2 tourelles quadruples de 380 mm à l'avant, 3 tourelles triples de 152 mm AA à l'arrière, 12 tourelles doubles de 100 mm AA (4 groupements de 3 pièces), 14 tourelles
doubles de 57 mm AA, 20 canons de 20mm AA.
En octobre 1956, il participe à l'opération du canal de Suez.. Mis en réserve en 1957, le Jean Bart n'aura été opérationnel que seulement 3 ans. A quai à Toulon, placé en réserve, il sert alors
de bâtiment d'instruction. Il sera démoli en 1970.
J'ai fait mes cours de spécialité dans la marine sur le BDL 'Jean Bart' en 1957/1958 pendant 7 mois puis en 1962 pendant 6
semaines.
- Croiseur de 1ière classe 'Algérie',
lancé en 1932, déplacement : 13.900 tonnes.
Propulsion : 5 chaudières, 4 hélices, vitesse max. : 31 noeuds.
Système de combat : 8 canons de 203 mm modèle 1931 en 4 tourelles doubles, 12 canons de 100 mm modèle 1930, 8 canons de 37 mm modèle 1925, 16 mitrailleuses de 13.2 mm modèle 1929, 6 tubes
lance-torpilles de 550 mm.
1 catapulte. 2 hydravions "Gourdon Lesueur 810" puis 2 "Loire 130".
Historique : intégré dans la "Force de raid", avec la Royal Navy, en 1939/40, il traque les cuirassés de poche et les croiseurs corsaires allemands. En mars avec le cuirassé Bretagne et le
croiseur Colbert il se rend a Halifax (Canada) pour y transporter de l'or. Il fera l'objet au printemps 1942 d'une refonte importante portant sur la répartition de la DCA et l'installations de
radars. Il sera enfin sabordé le 27/11/1942.
- Cuirassé 'Dunkerque',
lancé en 1935, déplacement : 26.500 tonnes. Propulsion :
turbines à vapeur de 130000 CV.
Système de combat : 2 tourelles quadruples de 330 mm à l'avant, 16 pièces de 130 mm AA et 8 pièces de 37 mm AA. et d'une catapulte pour 4 hydravions.
Historique : Engagé dans la lutte contre les corsaires allemands en Atlantique, le Dunkerque passa en Méditerranée en avril 1940 pour intégrer la force de raid de l'amiral Gensoult. Le 3 juillet
1940, il sera bombardé par la Royal Navy. Gravement endommagé, il s'échouera pour ne pas couler. Il sera remis à flot et remorqué à Toulon, où, en définitive il se sabordera le 27 novembre
1942.
- Canon-tourelle quadruple, modèle 1937.
- Obus de 380 mm, modèle 1949.
Cet obus explosif d'une portée de plus de 35 000 m, d'un poids de 879 kg et d'une vitesse initiale de 932 m/s, était tiré à partir des canons de marine embarqués
sur les bâtiments de ligne 'Richelieu' et 'Jean Bart'.
Canon de 138 mm, modèle 1927
- Buste de
Georges Leygues par Alexis Rudier, d'après Rodin.
Georges Leygues est un homme politique français né à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) le 26 octobre 1857 et mort le 2 septembre 1933 à Saint-Cloud
(Hauts-de-Seine). Il fut ministre dans une vingtaine de gouvernements de 1894 à 1933.
Son nom a été donné à 2 bâtiments de la marine nationale française , le croiseur Georges Leygues, construit en 1933 et la frégate Georges Leygues, construite en 1979, ainsi qu'au lycée Georges
Leygues à Villeneuve-sur-Lot.
De haut en bas :
- Croiseur de 1ière classe 'Duquesne',
lancé à Brest en 1925, déplacement : 10.000 tonnes.Propulsion : turbines à engrenage Rateau-Bretagne de 131800 cv actionnant 4 hélices pour une vitesse de 33.7
noeuds, autonomie de 3000 milles.
Système de combat : 8 pièces de 203 mm réparties en quatre tourelles(2 en chasse ,2 en retraite), 8 pièces de 75 mm. 8 canons de 37mm AA, 6 tubes lance torpilles de 550 mm, une catapulte pour
hydravions. Historique : Modernisé en 1943,il perdit sa catapulte et ses deux hydravions au profit d'un surplus d'armement composé de 8 canons de 40mm et de 16 canons Oerlikon de 20 mm AA. Il
cessa de naviguer vers 1950 pour devenir ,à quai,un bâtiment d'instruction jusqu'en 1955.
Maquette au 1/75e, bois, métal, laiton, fibres végétales.
- Croiseur 'Georges Leygues',
lancé en 1936, déplacement : 7.600 tonnes. Machines : 4 hélices, 4 turbines Parsons/Rateau-Bretagne, 4 chaudières Indret, 84 000 cv.
Vitesse maximale : 36 noeuds. Armement : 9 pièces de 152 mm (3x3), 8 pièces de 90 mm (4x2), 8 de 37 mm (4x2), 12 de 13.2 mm AA (6x2), 4 tubes lance-torpilles de 533 mm (2x2). Il était équipé à
l'origine d'une catapulte et de deux hydravions Loire 130.
Historique : Endommage le BISON (collision le 8.02.1939.....bataille de l'atlantique et méditerranée..Dakar, 09.1940...coule la navire allemand PORTLAND en 04.1943. Débarquement de Normandie juin
1944, de Provence en âout 1944 et participe en 1956 à l'opération de Suez. Il fut démoli en 1961.
Maquette au 1/100e, bois, métal, laiton, fibres végétales.
Le Redoutable et le Triomphant
De haut en bas :
- Le Sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) 'Le Redoutable' est le premier sous-marin de ce type que construisit la France. Lancé le 29 mars
1967 à Cherbourg en présence du général de Gaulle, il a été admis au service actif le 1er décembre 1971 au sein de la Force océanique stratégique.
Déplacement : 8 080 t en surface, 8 920 t en plongée, propulsion : 1 réacteur à eau pressurisée, 1 groupe turboréducteur, 1 pompe-hélice, 1 moteur électrique auxiliaire alimentée par 2
diesel-alternateurs SEMT-Pielstick 8 PA V 185 de 750 kW chacun (combustible embarqué pour une autonomie de 5 000 nautiques). Puissance : 16 000 CV, vitesse : 25 nœuds en plongée, profondeur : +
de 250 m.
Caractéristiques militaires : 16 MSBS, 4 tubes lance-torpilles de 533mm avec 18 torpilles L 5, F 17 et missiles Exocet, rayon d’action : illimité, 65 jours de vivres.
Caractéristiques électroniques : 1 radar de navigation Thomson CSF DRUA 33 (bande I),
1 sonar passif/actif d'étrave (antennes sur les flancs) Thomson Sintra DSUX 21 multifonctions, 1 sonar passif basse fréquences, télémètre acoustique DUXX 5, 1 flûte ETBF (ultra-basse fréquences)
DSUV 61 B, 1 détecteur de radar Thomson CSF ARUR 13.
En mai 2002, le Redoutable fut ouvert au public, au cœur de la Cité de la Mer à Cherbourg.
- 'Le Triomphant'
est le premier du second type de sous-marin nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération de la Marine nationale française, les SNLE-NG ("Nouvelle
Génération"), lancement le 26/03/1994, entrée en service le 21/03/1997. Il dépend de la Force océanique stratégique.
Déplacement : 12 685 t en surface, 14 335 t en plongée, propulsion : 1 réacteur à eau pressurisée K 15 de 150 MW Technicatome, 1 groupe turboréducteur 1 pompe-hélice, 1 moteur électrique
alimentée par 2 diesel-alternateurs SEMT Pielstick 8 PA 4 V 200 SM de 950 cv. Puissance : 41 500 CV, vitesse : 25 nœuds en plongée, profondeur : ~ 400 m.
Caractéristiques militaires : armement : 4 tubes lance-torpilles de 533mm avec 18 torpilles F 17 et missiles Exocet, 16 MSBS M-45, rayon d’action : illimité, 70 jours de vivres.
Caractéristiques électroniques : radar de navigation Racal Decca, sonars : DMUX 80 (portée annoncé de 200 km), DSUV 61 B, télémètre acoustique DUXX 5.
Maquette au 1/100e, bois, métal, matières synthétiques.
Le Surcouf, sous-marin de croisière (1924-1942)
Maquette du milieu :
Ce bâtiment fut lancé discrètement à Cherbourg, le 18 novembre 1929, sous le nom de Surcouf. Il effectua sa première plongée statique le 10 juillet 1931.
Ce croiseur corsaire sous-marin déplaçait 3 300 tonnes en surface, 4 300 en plongée. Il avait bien une tourelle étanche contenant deux pièces de 203 mm, type croiseur de surface de 10 000 tonnes.
Ces pièces étaient approvisionnées à six cents obus de 120 kilos et le poste de télémétrie et direction de tir permettait de les utiliser jusqu’à douze kilomètres.
Il possédait, en outre, quatre tubes lance-torpilles de 550 mm orientés vers l’avant et deux groupes de trois tubes lance-torpilles orientables, encastrés dans le pont arrière, le tube central
étant du calibre de 550 mm et les latéraux de 400 mm, le tout alimenté par un stock de quatorze torpilles de 550 mm et huit torpilles de 400 mm.
On sait qu’il joua le rôle de croiseur d’escorte anti-corsaire, dans les convois transatlantiques en 1939, puis, qu’étant en grand carénage à Brest, il réussit, péniblement, à rallier Plymouth en
juin 1940. Incorporé dans les Forces Navales Françaises Libres et affecté au Pacifique, il se dirigeait, feux masqués, vers le canal de Panama, lorsque dans la nuit du 18 au 19 février 1942, il
fut abordé, à soixante-quinze milles au nord-est de Colon, par le cargo américain Thomson-Lykes et coula, corps et biens.
Maquette au 1/50e, bois, laiton, acier
De haut en bas :
- Cuirassé d'escadre 'Jean Bart',
23600 tonnes, construit à Brest en 1910. Il conduit, en juillet 1914, le président de la République lors d'une visite officielle en Russie. Le 21 décembre
1914, un sous-marin ennemi le torpille dans le canal d'Otrante. Il parvient cependant à rallier Malte où il est réparé. Après la guerre, il est rebaptisé 'Océan'. Il coule le 15 mars 1944 à la
suite d'essais effectués par les allemands. Renfloué après la 2ème guerre mondiale, il sera démoli en 1947.
Maquette au 1/100, bois, métal, laiton, fibres végétales.
- Cuirassé d'escadre 'Danton',
lancé en 1910, déplacement : 18 300 tonnes, propulsion : 4 groupes de turbines Parsons à vapeur à prise directe, 4 hélices, puissance : 22 500 ch, vitesse : 19
nœuds. Armement : 2 x 2 canons de 305 mm, 6 x 2 canons de 240 mm, 16 canons de 75 mm, 2 tubes lance-torpilles de 450 mm .
Le Danton fut coulé en mars 1917, par un sous-marin, le U-64, en mer Tyrrhénienne.
Maquette au 1/100 état 1910, bois, métal, laiton, fibres végétales
- Cuirassé la 'Lorraine',
lancé en 1913, déplacement : 26700 tonnes, propulsion :
turbines Parsons développant 43000 CV actionnant 4 hélices pour une distance franchissable de 13000 km à 10 noeuds et une vitesse maxi de 22 noeuds. Armement principal 8 canons de 340 mm sur 2
tourelles doubles à l'AV, 2 tourelles doubles à l'AR, une catapulte centrale pour hydravions. Armement secondaire d'origine 22 canons de 138 mm ramenés à 14 lors de la refonte de 1936, 4 canons
de 47 mm AA débarqués lors de la même refonte, 12 mitrailleuses de 13 mm AA...L'ultime refonte de 1944 verra le remplacement par 14 Bofors de 40mm et de 25 oerlikons de 20 mm AA.
Historique : Participe aux bombardements des côtes italiennes en juin 1940. Interné dans le port d'Alexandrie dès juillet 1940 et jusqu'en juillet 1943. Participe au débarquement de Provence en
août 1944,puis aux redditions des poches allemandes de l'atlantique, retrait du service en 1953.
Maquette au 1/100 état 1918, bois, métal, laiton, fibres végétales
La Jeanne d'Arc,
corvette cuirassée (1867-1883)
Modèle au 1/33e, bois, cuivre, laiton, fibres végétales.
Construite à Cherbourg en 1867, ce bâtiment faisait partie d'une série de sept bâtiment à éperon privilégiant un réduit central cuirassé surmonté de deux ou quatre grosses pièces
d'artillerie placées en tourelles blindées mais ouvertes.
Le Sphynx,
aviso à roues de 6 canons
Modèle au 1/40e, bois, fibres végétales, laiton.
LE Sphinx fut le premier bâtiment à vapeur utilisé par la marine militaire française. D'abord corvette, puis aviso, ce petit bateau, dont la renommée fut grande, servit de modèle pour
tous les vapeurs dont la France dota sa flotte jusqu'en 1845. Construit à Rochefort et lancé en 1829, le Sphinx avait les caractéristiques suivantes : 46,20 m de long, 8 m de large,
déplacement de 777 tonnes, voilure de 747 m2 ; sa coque, en forme de violon, était échancrée au niveau des roues ; la machine avait une puissance de 160 CV donnant une vitesse de 7 nouds, soit
près de 13 km/h.
C'est le Sphinx qui fut le messager de la prise d'Alger ; c'est lui également qui remorqua l'allège Louqsor ramenant d'Egypte, en 1833, l'obélisque qui orne, depuis, à Paris, la place de la
Concorde.